Des informations concordantes parvenues à notre rédaction provinciale dans la nuit du Jeudi 13 Novembre 2014 font état du meurtre, en pleine cité de Mbanza-Ngungu et dans des circonstances pour le moins louches, d’une étudiante de 3ème graduat de l’Université Kongo à Kisantu.
Selon nos sources, le corps de la victime a été retrouvé poignardé et saignant le lundi 10 Novembre 2014 derrière la morgue de l’Hôpital Général de Référence de Nsona-Nkulu, grâce aux pleurs de son bébé de 9 mois qui ont alerté les habitants du quartier.
A en croire es sources, le bébé a été trouvé collé aux seins de sa maman sans vie. Pourtant, à la veille de ce crime odieux, Dieu-Merci Makitu, copain de la victime avec qui celle-ci a eu cet enfant était allé la chercher au » home » à Kisantu pour un voyage à Mbanza-Ngungu où elle a passé la nuit et trouvé la mort.
Des témoins habitant la cité de Mbanza-Ngungu approchés ont non seulement confirmé les faits mais aussi donné des précisions sur ce meurtre.
Selon eux, l’infortunée sortait souvent avec son amant et rentrait sans problème à Kisantu où elle étudiait. Malheureusement ce jour-là, renchérissent-ils, après avoir passé de bons moments avec le père biologique de son enfant, lui aussi étudiant à l’Université Kongo mais au campus de Mbanza-Ngungu, cette étudiante n’est plus rentrée au » home « .
D’après certaines indiscrétions, cette étudiante portait une autre grossesse dont l’auteur ne serait autre que son amant et au moment de sa découverte, son corps manifestait visiblement des signes de quelqu’une qui venait d’avorter.
Cette spéculation a fait délier les langues de beaucoup d’habitants de la cité de Mbanza-Ngungu, particulièrement des femmes.
Pour les unes, étant donné que cette étudiante tenait à tout prix à poursuivre ses études, elle se serait arrangée avec son amant pour procéder à l’avortement surtout au vu de l’âge de leur premier enfant. C’est ce qui lui aurait coûté la vie, à en croire certains.
Selon cette version, après avoir commis ce forfait, l’auteur de l’avortement n’aurait trouvé d’autre alternative que de la poignarder pour brouiller la piste de l’enquête sur ce qu’on considère comme un cas d’assassinat.
Pour d’autres cependant, étant donné que le tronçon qui mène vers la morgue de l’Hôpital Général de Nsona-Nkulu serait en proie à une forte recrudescence d’insécurité depuis des mois, il n’est pas exclu que l’infortunée soit simplement tombée dans une embuscade des bandits qui l’auraient tuée.
Qui dit la vérité ? Devant toutes ces spéculations, seule la justice qui est déjà saisie de ce dossier pourra faire toute la lumière sur ce meurtre qui défraie la chronique dans la cité de Mbanza-Ngungu. En attendant, Dieu-Merci Makitu, l’amant de la défunte, sur qui pèse lourdement les soupçons de ce meurtre est aux arrêts pour raison d’enquête.