Les prix des produits de première nécessité ont galopé, ces jours-ci, dans plusieurs marchés du territoire de Faradje, en province du Haut-Uélé, au Nord-est de la République démocratique du Congo.
Une barre de savon qui se vendait à 3.000 FC se négocie à 5.000FC, un bidon d'huile végétale qui s'achétait à 30.000 FC est actuellement vendu à 70.000 FC, une bouteille de bière se vend actuellement à 9.000 FC contre 4.000 FC, il y a quelques jours, sans oublier d'autres produits importés.
D'après Jean-Claude Malitano Apanyima, coordonateur de la société civile dans le territoire de Faradje, cette hausse de prix est justifiée par le délabrement de plusieurs tronçons routiers qui ne favorise pas un bon passage des véhicules transportant des marchandises mais aussi l'effondrement de différents ponts sur les routes nationales.
" Si vous Quittez Faradje, il n' y a plus de bonnes routes, c'est-à-dire si vous faites Durba-Faradje, vous trouverez dans les distances d'un à deux kilomètres, des véhicules qui sont tombés, en tout cas la route devient impraticable. Sur l'axe Kitambala-Sesenge, bien que les travaux de réhabilitation ont été lancés, il y a quelques mois, mais rien n'est encore fait. La route Faradje-Aba, longue de moins de 70 kilomètres qui devrait faire trois mois pour sa réhabilitation, mais aujourd'hui, nous allons jusqu'à une année. Nous avons aussi le tronçon Faradj-Dungu qui necessite un oeil regardant des autorités ", a-t-il déploré dans une interview accordée à 7SUR7.CD.
Consécutivement au calvaire que traversent des habitants de la région qui paient les taxes de l'Etat, la société civile plaide pour la réhabilitation des routes en état de délabrement et des ponts effondrés pour permettre une stabilité des prix sur les marchés locaux.
Reagan Bin Kakani, à Bunia