Ayant satisfait aux conditions exigées : Les taxis » ketches » saisis par la police restitués à leurs propriétaires

Jeudi 11 août 2016 - 11:02

Les voitures taxis, communément appelés » ketches « , par les Kinois et qui ont été saisies par la police au motif qu’elles étaient garnies des vitres teintées ont été restituées à leurs propriétaires après avoir été déteintes. Ce genre de véhicule, qui inondent les rues de la capitale, avaient été dénoncées par certains usagers, qui les ont accusées de servir d’instrument d’enlèvement de paisibles passagers transportés aux heures tardives.

Ainsi donc, des véhicules ont été saisis dans le cadre d’une mesure prise par les autorités policières pour lutter contre des cas de braquage signalés par la population kinoise. La plupart des bénéficiaires affirment n’avoir rien déboursée à la police pour récupérer leurs véhicules.

Un taximan a témoigné dans ce sens, » Nous sommes très content d’avoir récupéré nos véhicules sans avoir payé un seul rond, à titre d’amende, suivant les recommandations du général Kanyama « , commandant provincial de la PNC. Tous les chauffeurs taxis ont finalement compris que la mesure prise par la police visait simplement à instaurer la sécurité pour les usagers de transport.

Le commandant provincial de la police nationale congolaise pour la ville de Kinshasa a toutefois indiqué que les propriétaires des véhicules saisis qui ne se seraient pas débarrassés des vitres fumées jusqu’à la fin de la semaine en cours seraient assujettis au paiement d’une amende à la DGRAD avant de les récupérer, la hauteur de l’amende n’a pas été précisée.

Pendant ce temps, la traque des véhicules aux vitres teintées se poursuit dans la capitale congolaise. De nombreux kinois souhaitent que soient également pris en compte dans cette opération tous les autres véhicules non officiel aux vitres fumées.

Ils rappellent en même temps que le danger ne se situe pas du seul côté des voitures » ketches » ciblées. Il y a aussi d’autres inciviques en plus des irréductibles » Kuluna » qui poursuivent sans relâche leur sale besogne. En attendant, coup de chapeau au général.

Par G.O