Selon un calendrier provisoire publié par le bureau le la représentation nationale, les candidatures à l’élection des remplaçants de ces démissionnés seront déposées lundi prochain, tandis que la campagne électorale sera lancée et clôturée mercredi 7 octobre.
Les députés nationaux ayant démissionné de leurs postes au bureau de l’Assemblée nationale seront enfin remplacés jeudi 15 octobre, soit dans une semaine.
Cette nouvelle a été confirmée hier jeudi 8 octobre par le président de cette chambre législative, lors d’une séance plénière organisée dans la salle des Congrès du Palais du peuple, siège du parlement de la République.
Dans cette optique, Aubin Minaku a publié le calendrier provisoire de cette échéance électorale restreinte.
Ce calendrier prévoit les consultations de différentes forces politiques oeuvrant au sein de l’Assemblée nationale pendant toute la journée de ce vendredi.
Ces consultations seront suivies d’une réunion de la Conférence de présidents prévue samedi 10 octobre, puis de la publication d’un calendrier définitif.
La journée du lundi 12 octobre sera marquée par le dépôt des candidatures des députés nationaux désirant briguer des fonctions au sein du bureau de leur chambre législative.
Mardi, une commission spéciale va procéder à l’examen des candidatures qui seront affichées le même jour.
Les élus du peuple dont les candidatures seront retenues vont battre campagne la journée -du mercredi 14 octobre, la veille de l’élection proprement dite prévue jeudi.
Dans son intervention lors de cette séance plénière de la chambre basse, le député national Gilbert Kiakwama a demandé à Aubin Minaku de communiquer à l’assemblée plénière les postes du bureau qui sont effectivement vacants.
Cet intervenant a émis le voeu de voir Mme le questeur Elysée Minembwe se prononcer clairement, à l’instar du 1er vice-président Charles 1wandoSimba et du rapporteur général Norbert Ezadri Eguma.
Ces derniers ont eu le courage de démissionner de leurs postes, en rapport avec l’affaire G7 qui continue de faire couler encre et salive au sein de l’opinion.
Par Marcel TSHISHIKU