Premièrement citée dans une affaire de corruption par Serge Kubla, bourgmestre de la commune de Waterloo, en Belgique, Chantai Muzito n’est concernée ni de près ni de loin par cette affaire. Au sortir de la prison de Saint Gilles, à Bruxelles, le jeudi 26 février dernier, l’avocat de l’inculpé a affirmé que son client ne connaissait pas l’épouse de l’ancien premier ministre congolais, mais on l’aurait présenté une femme comme épouse de l’ancien Premier ministre.
Lors de la libération du Bourgmestre de Waterloo, Serge Kubla, un pan de la véritable a été levé dans cette affaire. Mon client a dit qu’on l’avait présenté une femme comme épouse de l’ancien Premier ministre », indique Roland Forestini, le conseil de Kubla. Avant d’ajouter « Mon client n’avait pas joué un rôle central dans cette affaire ». Selon lui, son client était chargé de trouver de nouveaux clients pour Duferco et il prospectait le marché à cette fin. Mais les enquêteurs qui le soupçonnent lui et les autres acteurs du dossier d’avoir tenté de favoriser l’évolution des investissements de Duferco en recourant à des manœuvres de corruption d’agents publics congolais. C’est au moins ce qu’a indiqué le parquet fédéral, selon l’e site La libre.be. Ces fonds auraient donc été transmis, au moins pour partie, par l’intermédiaire de l’ancien ministre wallon, Serge Kubla. Il est donc soupçonné d’avoir remis 20 mille euros à l’épouse de l’ancien Premier ministre congolais, Adolphe Muzito, en exercice entre 2008 et 2012. Cette remise de fonds aurait eu lieu lors d’une rencontre, à Bruxelles, dans les salons de l’hôtel « Président ». Ces 20 mille euros n’auraient été qu’un acompte sur une somme évaluée à 500 mille euros. « Cette affaire n’a pas l’air d’être vraie », tranche un analyste congolais. D’ailleurs. Chantal Muzito s’est dite « surprise » d’apprendre qu’elle aurait reçu ce montant des mains du Bourgmestre de Waterloo. Ses conseillers affirment qu’elle « ne connaît pas Monsieur Kubla et ne l’a jamais rencontré pour discuter de quelque sujet que ce soit. Elle na donc jamais reçu une quelconque somme d’argent auprès du concerné ». Elle, qui avait déjà prévenu de « poursuivre en justice toute personne qui tenterait de nuire à son honneur et à sa réputation en tant qu’être humain, épouse et mère de famille », n’a pas attendu longtemps pour passer à l’acte. Dans cette affaire qui parait trop belle pour être vraie, une certaine presse n’hésite pas à se livrer dans une campagne contre l’ancien Premier ministre. Adolphe Muzito et son épouse. Chantai Muzito Ngalula, sans avoir des preuves. A en croire Me Tshibangu Kalala, un de ses avocats, Chantal Muzito a porté plainte en diffamation contre inconnu auprès du Parquet du Roi, à Bruxelles.
Par KAD