Un jeune homme d’environ dix-huit ans a succombé, dimanche 28 décembre 2014, de suites d’un accident de moto dont il a été victime. L’accident malheureux qui lui a coûté la vie, est survenu sur l’avenue Fondation, au quartier Mama Mobutu, dans la commune de Mont-Ngafula. Roulant à très vive allure, ce motocycliste en herbe a aperçu un obstacle soudain qu’il a pu éviter. Il est sorti de la chaussée pour cogner un poteau électrique.
Transporté d’urgence sur une autre moto en guise d’ambulance dans un centre de santé du coin, c’est l’irréparable qui a été constaté. Il aurait succombé consécutivement au choc violent reçu à la tête.
En effet, selon les premières informations livrées par ses proches sur les circonstances de cet accident, le jeune homme ne faisait pas de taxi-moto. En ce jour dominical, il voulait plutôt approfondir ses connaissances et améliorer sa conduite de la moto. On raconte également que, ayant obtenu la permission de son grand-frère, propriétaire de l’engin, il se serait lancé sur la route pour s’exercer. Malheureusement, une fois sur la route, il aurait paniqué en croisant un autre véhicule.
C’est dans ces circonstances que, n’ayant pas de casque sur la tête et après avoir perdu le contrôle de son engin, il est allé finir sa course contre un poteau électrique en béton de la Snel placé pour éclairage public. Et avant que les secours n’arrivent pour l’acheminer à l’hôpital, il a perdu beaucoup de sang, ce qui aurait entamé ses principes vitaux.
Dommage que depuis un certain temps, les motocyclistes banalisent les précautions élémentaires de sécurité. Car, malgré de mises en garde répétées des responsables de la Police de circulation routière et les campagnes de la Commission nationale de la prévention routière, de plus en plus de jeunes gens continuent à se conduire comme dans une jungle, défiant toutes les normes de sécurité. Ainsi, les gens et certains propriétaires de ces motos-taxis croient très souvent qu’on peut conduire ces engins à moteur et s’engager sur les routes vaille que vaille, sans une formation au préalable sur la conduite et le code de la route.
Pourtant, tous les usagers de la route, piétons et conducteurs d’engins à moteur, sont censés connaitre le code de la route et appliquer les normes de sécurité, notamment le port obligatoire de casques pour le conducteur et le passager. En outre, il faut être couvert par une police d’assurances et disposer des plaques minéralogiques.
Mais lorsque l’on observe la situation sur le terrain, c’est le règne de contraventions au code de la route, au point de transformer la route en une jungle où les accidents sont vite arrivés. Le plus déplorable, c’est l’insouciance de certains jeunes mordus du taxi-moto qui ne mesurent pas les risques d’accidents auxquels ils exposent les autres usagers de la route, et surtout les statistiques d’accidents avec des blessés graves et des morts qu’on enregistre chaque jour. Pourtant, le taxi-moto est devenu un moyen de transport obligé dans certains coins de la capitale où les routes ont foutu le camp et où les Kuluna se sont érigés en maîtres des lieux.