Contrairement aux propos tenus par le porte-parole du Gouvernement, ce terme se retrouve bel et bien dans la Loi fondamentale, précisément au point 3 de l’Exposé des motifs, au sous-point 7.
Contrairement aux propos tenus par le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, lors de son point de presse du mercredi 30 septembre dernier, le terme “ Alternance démocratique “ existe bel et bien dans la constitution en vigueur en République démocratique du Congo (RDC).
Les propos tenus par le porte-parole du gouvernement ont étonné plusieurs observateurs nationaux et internationaux.
« D’ailleurs, le terme Alternance démocratique n’existe nulle part dans la Constitution. Je mets tout le monde au défi de me prouver le contraire “, a-t-il déclaré, avec un ton rassurant, demandant tant aux journalistes qu’à tous les acteurs politiques d’aller vérifier et de lui prouver le contraire. Car, selon lui, “ de l’Exposé des motifs à la dernière page, ce terme n’existe pas ».
Après ces déclarations, les Congolais sont allés fouiller pour vérifier s’ils violent réellement la Constitution lorsqu’ils ils parlent de l’alternance démocratique.
Journalistes, avocats, acteurs politiques, étudiants, membres de la société civile… n’ont pas feuilleté longtemps pour être fixés. Vérification faite, dès la première page, le démenti est cinglant et clôt le débat. En effet, dans .son Exposé des motifs, au point 3 qui traite De l’organisation et de l’exercice du pouvoir “, le sous-point 7 parle, de manière on ne peut plus claire, d’“ Assurer l’alternance démocratique “.
Le porte-parole du gouvernement aurait-il voulu induire toute la République en erreur, quand on sait que son point de presse passait en direct sur les antennes de la télévision nationale ? Sinon, il doit avoir le courage et l’humilité de revenir sur les mêmes antennes pour un rectificatif. L’honnêteté intellectuelle oblige.
Point n’est besoin de rappeler qu’ici sur terre, personne n’a le monopole du savoir. Même les savants apprennent aussi chaque jour.
Il serait quelque peu compréhensible si c’était un” constitutionnaliste “qui s’était permis de débiter de tels propos.
Plusieurs avocats ont, d’ailleurs, été scandalisés après avoir suivi ces déclarations du porte-parole du gouvernement. Il n’est pas encore tard, pour le porte- parole du Gouvernement, de faire un rectificatif. La Télévision nationale étant encore facilement à sa portée pour corriger l’erreur.
Par STONE