33 organisations exigent au pouvoir de ne plus harceler les leaders de G7

Samedi 19 septembre 2015 - 10:26

(GOMA)- Trente trois organisations de défense des droits de l’homme ont dénoncé le harcèlement et les menaces dont les leaders de G7 feraient l’objet de la part du pouvoir. Ils sont tout simplement victimes de la lettre adressée au chef de l’état, a affirmé Me Georges Kapiamba de l’Association pour l’accès à la justice. Les organisations signataires de la déclaration déplorent que la résidence de Christophe Lutundula ait été encerclée plusieurs heures par la police sans motif. Elles s’indignent aussi du fait que les policiers commis à la sécurité et à la résidence de tous les leaders de G7 aient été retirés sans préavis sur ordre du vice-premier ministre de l’Intérieur. Pour Oscar Rachidi, le président de la Ligue congolaise contre la fraude, il est inadmissible que certains membres de la
majorité présidentielle usent de leur position officielle pour exercer de fortes pressions sur les directoires des partis signataires de la lettre, en vue d’obtenir des sanctions contre leurs leaders ou d’y provoquer des dissidences. Les activistes des droits de l’homme rappellent que la liberté d’opinion, la liberté d’expression et les
droits d’égale protection par la loi sont garantis par la constitution. Interrogé, Lambert Mende, membre du bureau politique de la majorité présidentielle a qualifié d’infondé ces allégations. ‘‘Ils se disent faussement victimes d’intimidations. Les dissidents recourent ainsi à la même stratégie de victimisation utilisée par des acteurs politiques dépourvus de projets crédibles. On peut à cet égard se demander pourquoi eux seraient victimes d’intimidations que ne subissent pas ceux qui offensent publiquement et de façon répétitive le chef de l’état par des propos outranciers’’, a rappelé le leader de la Convention des congolais unis.

 

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