L'ONG de défense des droits de l'homme La Voix des Sans Voix (VSV) a dénoncé le processus électif à l'Assemblée nationale où les candidats étaient uniques à leurs postes respectifs, tels que choisis par leurs formations politiques.
Pour cette ONGDH qui s'est exprimée via un communiqué datant du 14 novembre dernier et consulté par 7SUR7.CD, cette élection a violé le caractère concurrentiel voulu.
"La VSV est au regret de souligner que cette élection n'a pas été organisée dans le respect du principe qui veut et souhaite que l'univers politique soit un monde compétitif. En effet, point n'est besoin de rappeler que la compétition à n'importe quel poste est indispensable pour le développement et la construction de l'État de droit démocratique", lit-on dans ce document.
La VSV a également appelé les partis politiques à privilégier la démocratie.
" La VSV recommande à l'Union sacrée et à tous les partis politiques au pouvoir et à ceux dans l'opposition de ne pas tuer la démocratie avec la tendance visant à étouffer les ambitions des uns et des autres au profit des choix uniques des candidats aux postes électifs à tous les niveaux de responsabilité", poursuit ce communiqué.
Pour cette organisation de la société civile, l'Assemblée nationale, en tant que temple de la démocratie, doit être exemplaire en matière de compétition électorale pour inspirer les autres institutions à faire de même.
À noter que lors de l'élection sans surprise à l'Assemblée nationale le jeudi dernier, Aimé Boji Sangara et Clotilde Mutita Kalunga ont été élus respectivement président et rapporteur adjoint du bureau de la chambre basse du Parlement. Ils étaient tous candidats uniques à leurs postes. Le premier choisi par l'Union sacrée au pouvoir et la deuxième par l'opposition.
Christel Insiwe