Démission de Kamerhe : « La réaction de Tshisekedi est teintée d’hypocrisie politique envers son allié » (Emery Okundji)

Mardi 23 septembre 2025 - 22:22
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Dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce mardi 23 septembre 2025, l'opposant Emery Okundji accuse l'Union sacrée d'avoir orchestré « un désordre » à l'Assemblée nationale à travers une série de pétitions contre quelques membres du bureau.

Selon l'élu du Sankuru, ces pétitions visent uniquement à déstabiliser l'institution au moment où la situation sécuritaire est préoccupante dans l'Est du pays.

« Le débat sur les pétitions qui frappent 5 membres du bureau de l’Assemblée nationale, bien que ce soit une cuisine interne entre membres de l’union sacrée, sent la nausée. On viole toutes les règles et les principes de droit pourvu qu’on atteigne l’objectif de déstabiliser l’institution au moment où la situation sécuritaire est alarmante au pays surtout dans l’Est , la situation sociale est intenable par les congolais, les naufrages et accidents deviennent quotidiens entraînant  beaucoup de morts dans l’indifférence des gouvernants », a déclaré Emery Okundji.

À en croire l'ancien ministre des Postes et télécommunications, la réaction de Félix Tshisekedi vis-à-vis de la démission de Vital Kamerhe du perchoir de la chambre basse du Parlement est teintée d’hypocrisie politique envers son allié.

«En ce qui concerne la réaction du président de la République, moi, je pense qu'elle est teintée d’hypocrisie politique envers son ailée. Parce qu'il est l’homme le mieux informé du pays et donc, rien ne peut se faire ,surtout dans les institutions, sans qu’il soit informé au préalable », a-t-il ajouté.

S’agissant de la publication, sur la toile, de l’ancienne vidéo sur la déclaration de changer ou de réviser la constitution, Emery Okundji, pense que c’est un ballon d’essai qu’il faut stopper tout de suite.

« À ceux qui ont l’intention de changer ou de réviser la constitution, ils doivent savoir qu’ils porteront la lourde responsabilité  historique des conséquences fâcheuses qui en découleront », a-t-il averti.

Signalons que seuls deux membres du bureau sont épargnés par les pétitions à l'Assemblée nationale, notamment : Jean-Claude Tshilumbayi et Christophe Mboso N'kodia.

Roberto Tshahe