L'Union sacrée soutient l'idée d'un dialogue entre les Congolais dans le but de soutenir le président Tshisekedi face à l'agression Rwandaise.
Par contre, ce dialogue ne devra pas exiger un cadre approprié, a fait savoir le professeur André Mbata, secrétaire permanent de l'Union sacrée, au cours d'une conférence de presse animée, ce lundi 30 septembre 2024.
« Le plus important aujourd'hui, c'est soutenir Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, chef de l'État, notre chef. C'est venir : nous devons mettre fin à l'agression étrangère. Et ça, ça n'a pas besoin d'un cadre particulier. D'ailleurs, ce ne sont pas des politiciens qui vont au combat pour mettre fin à la guerre. Ce ne sont pas eux qui vont porter les armes. Donc, tout congolais peut venir, demander à être reçu par le chef de l'État pour donner ses propositions sans qu'on parle de dialogue, parce que le dialogue, comme on le dit, me semble avoir une connotation particulière qui n'est pas une connotation propre. Mais parler, c'est se parler, les congolais doivent se parler et on se parle », a dit le porte-parole de la majorité présidentielle.
Il a aussi rappelé que cette famille politique du chef de l'État, qui compte à ce jour 612 partis politiques et 48 plateformes politiques, n'existe pas pour le partage des postes. Mais plutôt, dit-il, pour la matérialisation de la vision du chef de l'Etat.
« L'Union sacrée est ouverte. L'adhésion est libre… L'Union sacrée n'est pas pour le partage des postes. Si quelqu'un est venu juste pour le partage des postes, alors ce n'était pas le bon endroit. C'est pour la défense des valeurs, la matérialisation de la vision de notre haute autorité politique », a-t-il ajouté.
Il s'agit de la première conférence de presse de cette plateforme présidentielle. Cette activité constitue également la rentrée politique de l'Union sacrée, désormais dotée d'un siège à Kinshasa.
MD