Le général Eddy Kapend, commandant de la 22e région militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo dresse un bilan officiel encore provisoire de 9 morts, 3 assaillants arrêtés et 2 militaires loyalistes blessés après l'attaque survenue dans la cité de Kilwa en secteur de Moero au territoire de Pweto dans le Haut-Katanga.
Il l'a fait savoir dans un communiqué publié le jeudi 15 août dernier dont une copie est parvenue à la rédaction de 7SUR7.CD ce vendredi.
Dans ce document, l'arme confirme que ce sont les miliciens maï-maï Bakata Katanga qui sont à la base de ce drame dans cette entité située à plus de 200 kilomètres de Lubumbashi.
Le général Eddy Kapend précise que cette attaque s'est déroulée au poste de commandement du 3307e régiment des FARDC de Kilwa.
« Le commandant de la 22e région militaire porte à la connaissance de l'opinion nationale et internationale que le poste de commandement du 3307e régiment des FARDC situé à Kilwa dans le territoire de Pweto en province du Haut-Katanga, a fait l'objet d'une attaque perpétrée ce jeudi 15 août 2024 tôt le matin, par le groupe armé Bakata Katanga », lit-on dans cette correspondance.
Dans la foulée, les FARDC ajoutent que plusieurs armes de guerre ont été récupérées des mains des miliciens maï-maï Bakata Katanga.
« Le bilan encore provisoire fait état de 9 assaillants neutralisés définitivement, 3 autres captures, plusieurs armes de guerre récupérées et 2 militaires de l'armée loyaliste blessés », poursuit ce document.
Par ailleurs, le commandant de la 22e région militaire des FARDC rassure que la situation est sous contrôle et le calme est revenu à Kilwa. Pour faire face à cette situation, a renchéri, « toutes les unités de la 22e région militaire sont mises en état d'alerte pour observer la vigilance tous azimuts et adopter la posture devant leur permettre de répondre à toutes les éventualités ».
Le général Eddy Kapend demande à la population de garder son calme et de faire confiance aux Forces armées de la République démocratique du Congo.
Le jeudi 15 août dernier, la société civile avait indiqué que 8 membres d'une secte religieuse auraient été assassinés par l'armée à Kilwa dans le territoire de Pweto proche de Mitwaba où les adeptes de Gédéon Kyungu Mutanga sont souvent signalés par les services de sécurité. Une situation que plusieurs organisations de la société civile ont fustigé et appelé la justice à faire son travail.
Patient Lukusa, à Lubumbashi