Le bilan de la double attaque des éléments de la milice de Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) du 20 et 21 juin dernier au village Bianda et ses périphériques dans le groupement Mabilindey en secteur de Banyali-Kilo, territoire de Djugu en Ituri est revu à hausse. Il passe d'une vingtaine de morts à plus d'une quarantaine.
Devant la presse le dimanche 24 juin, Dieudonné Lossa coordonateur de la société civile en Ituri, indique que ce bilan reste provisoire. Il laisse entendre que les zones touchées par cette barbarie demeurent sous contrôle des éléments de la milice CODECO.
"Le nombre de personnes massacrées est plus de quarante est ceci est un bilan provisoire parce que la zone est sous contrôle de CODECO personne ne peut compter avec exactitude les civils massacrés et également plusieurs personnes seraient portées disparues", dit-il.
Cet acteur des droits de l'homme souligne par ailleurs, que les villages attaqués sont oriphères. Il demande à l'Etat congolais de prendre ses responsabilités pour permettre la récupération de tous villages occupés par la milice CODECO.
"Ces zones attaquées sont les endroits où se font l'exploitation de l'or et c'est possible que c'est un positionnement pour l'exploitation de l'or. Nous, nous demandons où est l'Etat, c'est le moment qu'il prenne ses responsabilités pour récupérer les milieux sous occupation de la milice Codeco", a ajouté Dieudonné Lossa.
Le territoire de Djugu reste ces jours le plus touché par l'activisme de groupes armés locaux notamment Codeco et l'auto-défense Zaïre malgré l'acte d'engagement unilatéral de cessation des hostilités signé avec le gouvernement congolais.
Pour rappel, le samedi dernier, l'armée par l'entremise de son porte parole Jules Ngongo Tshikudi avait promis un "châtiment de la République" aux groupes armés Codeco et Zaïre en cas d'attaques ou représailles.
Joël Losinu, à Komanda