Au cours de la présentation du rapport du cycle électoral 2019 - 2023 de la Mission d’observation électorale CENCO - ECC, ce lundi 17 juin à Kinshasa, le deuxième vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a affirmé que cette institution pense avoir accompli sa mission en organisant les élections qui ont abouti à l’installation des institutions de la République démocratique du Congo.
Selon Didi Manara, si l’on s’y prend à temps avec des réformes visant l’amélioration du processus électoral, le pays va connaître de meilleures élections en 2028.
« La CENI pense avoir accompli sa mission qui a notamment abouti à l’installation des institutions. Persuadée que si le pays s’y prend à temps avec des réformes visant l’amélioration du processus et non pas l’acquisition ou la conservation du pouvoir, la RDC connaîtra des meilleures élections en 2028 », a-t-il déclaré.
Le rapport de la MOE CENCO-ECC retrace les contours des opérations d’identification et enrôlement des électeurs, de l’organisation des scrutins proprement dits et des différents contentieux électoraux. Pour le deuxième vice-président de la Centrale électorale, ce rapport est une « liste des ratés qui ne sont pas toujours du fait de la CENI » par rapport l’organisation des élections.
Au regard des propos du représentant du président de la CENI, le secrétaire général de la CENCO, monseigneur Donatien Nshole a fait un certain nombre de recommandations aux trois principales institutions du pays, à savoir : le Président de la République, le Parlement et le Gouvernement pour ne pas retomber dans des errements du passé et améliorer, dans le futur, le processus électoral congolais.
Prince Mayiro