La Voix des Sans Voix pour les droits de l'homme (VSV) note dans son rapport préliminaire sur les élections couplées du 20 décembre 2023, des cas d'irrégularités mineurs et graves dans certains coins du pays.
Il s'agit notamment des problèmes d'ordre logistique et technique, du bourrage des urnes, de la destruction des DEV dans certaines circonscriptions, des intimidations à l'endroit des électeurs par les gardes de certains candidats,
membres des institutions nationales ou provinciales, des témoins mal recrutés et mal formés.
« Les observateurs de la VSV ont noté que la plupart des actes de fraude sont l'œuvre des certains ministres, gouverneurs, députés nationaux et provinciaux, sénateurs qui se sont illustrés avec l'aide des garde-corps ou policiers commis à leur protection par la détention ou la confiscation irrégulière des dispositifs électoraux de vote avec des intimidations et des agents de la CENI et des électeurs pour se faire élire coûte que coûte et tromper le président de la République qu'ils sont légitimes auprès de la population », renseigne ce document publié le 29 décembre dernier.
De ce fait, cette organisation de la société a demandé l'annulation des législatives nationales et provinciales dans certaines circonscriptions électorales du pays.
« La VSV recommande l'annulation des résultats des législatives nationales et provinciales dans certaines circonscriptions électorales en vue de permettre à la population d'être représentée par des personnes récemment élues au parlement et dans les assemblées provinciales », indique ce rapport.
S'agissant des tendances de la présidentielle publiées par la CENI, la VSV exhorte le président qui sera proclamé élu, et à sa famille politique de privilégier le dialogue, la tolérance, les critiques d'où qu'elles viennent, et le rassemblement des congolais. Et à tous les candidats président de protéger la RDC face au musèlement et à la balkanisation quelque soit le nom du gagnant à cette bataille électorale.
La VSV a aussi appelé à des poursuites contre les auteurs des intimidations, des violations des droits de l'homme.
Christel Insiwe