A propos des actes de corruption dont se seraient rendu coupables certains candidats à la députation nationale, Thierry Monsenepo, lui-même candidat dans la circonscription de Lukunga à Kinshasa, dénonce une crise morale sociétale, un cancer, qui dépasse la CENI et même le chef de l’Etat.
« La corruption a atteint un niveau cancérigène au Congo. C’est au delà de Kadima. Au delà de Fatshi c’est endémique, c’est dans l’ADN congolais. Il nous faut une chimio nationale. », a réagi jeudi le PCA de COBIL au micro de 7SUR7.CD.
Pour lui, la CENI et la justice doivent sanctionner sévèrement les candidats corrupteurs et les agents CENI corrompus.
Ce cadre du parti CCU (Convention Congo pour l’unité) reconnaît que pour la présidentielle, « les tendances publiées par la CENI reflètent bel et bien la volonté populaire, car la population de manière claire a jeté son dévolu sur le président Tshisekedi ».
Plusieurs actes de corruption lors des opérations de vote du 20 décembre ont été dénoncés dans les réseaux sociaux.
La CENI en minimise l’ampleur. Elle a mis en place une commission pour statuer sur toutes les irrégularités recensées. Celle-ci rendre ses conclusions cette semaine. Et c’est sur base desquelles le bureau de la CENI prendra des mesures qui peuvent aller jusqu’à l’annulation du vote, d’après son président Denis Kadima.
La CENI avait prévu 75400 bureaux de vote dont chacun ne pouvait dépasser 680 électeurs.