Le candidat numéro 24 à la Présidentielle de 2023, Adolphe Muzito Fumutshi, estime que les Congolais ont un choix à faire entre le porter à la tête du pays ou opter pour le vide.
Selon le leader du parti Nouvel Élan, de tous les candidats à la présidentielle qui ont déroulé leurs projets de société, aucun n'identifie clairement les réformes qu'il faut, le chiffrage concernant le coût de chaque réforme ou le mode de financement prévu pour les réformes préconisées moins encore la durée nécessaire.
« Ils vous déroulent des projets, des objectifs mais ils ne vous disent pas quels en sont la durée, les réformes nécessaires, leurs coûts et comment comptent-ils financer chacune d'elle. Moi j'ai la prétention de jouir d'une certaine expérience et d'un bilan même si j'ai toujours le goût de n'avoir pas pu donner à mon pays ce que je prévoyais... Maintenant j'ai acquis, en plus de mes erreurs, de l'expérience et voilà que je vous présente un programme chiffré qui va libérer le Congo de l'insécurité, de l'enclavement, de la pauvreté et du chômage. Ne pas voter pour Muzito c'est opter pour le vide, le néant », a-t-il dit lors d'une conférence de presse animée ce dimanche 17 décembre.
Interrogé sur sa façon de mener son combat au sein de l'opposition et son refus de coaliser avec un camp quelconque en vue de remporter les élections contre Tshisekedi, Adolphe Muzito estime que l'opposition peut être plurielle tant que l'on ne partage pas une même idéologie ou programme politique.
« Je suis désolé de vous dire, en tant que votre aîné que l'on vous a trop nivelé vers le bas en vous faisant croire qu'il suffit de ne pas être au pouvoir pour être opposant. Et même l'opposition n'a pas pour vocation d'être unique. En France par exemple, vous avez plusieurs oppositions politiques. Moi je n'aime pas trop de débats fixés sur des personnes. Je veux des idées, regardez ce que nous opposants d'aujourd'hui proposons comme alternative. Il ne suffit pas de démontrer où l'Union sacrée a failli mais être capable de démontrer ce que vous auriez fait et en quoi ça aurait été plus efficace. Voilà ce que le peuple devrait exiger aux politiciens. Dès que notre presse, le peuple, les syndicats en arriveront à exiger ça des candidats président ou des politiques, vous verrez le vide qu'il y a dans ce que vous appelez aujourd'hui opposition », a-t-il ajouté.
Après Kisangani, Bunia, Béni, Goma, Bukavu c'est à Kindu que l'ancien premier-ministre a bouclé sa campagne électorale dans la partie Nord-Est et Est de la RDC.
MD