Les accidents sur le fleuve Congo sont de plus en plus fréquents en République démocratique du Congo. Rien que pour l'année 2023, 88 cas ont été causés par des embarcations en bois, causant mort d'hommes et perte des biens.
Selon le ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, cela représente près de 80% des accidents enregistrés sur le fleuve Congo cette année.
"J'ai tenu une réunion avec le président de l'Union congolaise des armateurs des baleinières et je lui ai dit que, face à cette situation, nous ne pouvons plus accepter. Rien que pour cette année, 88 cas d'accidents et incidents causés par les embarcations en bois. Donc, c'est assez trop. Ça représente près de 80% des accidents produits sur sur le fleuve", a déclaré maître Marc Ekila , lundi dernier, au cours du briefing presse.
Pour pallier cette situation, a-t-il souligné, le gouvernement a arrêté quelques mesures notamment l'identification de toutes les unités flottantes.
"Nous avons dit qu'il est temps de prendre des mesures. Nous avons lancé déjà, depuis le 12 septembre bien avant la communication de son excellence monsieur le président de la République, chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, l'identification de toutes les unités flottantes sur le fleuve Congo. C'est-à-dire il faut identifier non seulement les unités, regarder la dernière date à laquelle l'unité flottante est passée au contrôle et voir le profil du personnel. Et après nous allons passer à une autre étape c'est-à-dire tous ceux qui ne seraient pas dans de conditions requises, nous devrions prendre certaines mesures", a fait savoir ce membre de l'exécutif national.
Le dernier cas d'accident sur le fleuve Congo remonte au week-end dernier. Une embarcation en bois dénommée "Mapamboli" a chaviré à Mbandaka, dans la province de l'Équateur. Le bilan livré par le gouvernement de la République fait état de 47 morts. Cependant, la société civile locale parle de plus de 50 décès et 180 disparus.
Prince Mayiro