Alors qu’il prend part au sommet régional de l’Amazonie qui se tient dans la ville brésilienne de Belém, le président de la République, Félix Tshisekedi, va prendre la parole ce mercredi devant plusieurs dirigeants sud-américains dont les pays sont signataires du Pacte de l’Amazonie, notamment son homologue brésilien Lula Da Silva, ainsi que ceux du bassin de Bornéo-Mékong.
A en croire la ministre de l’environnement et du développement durable, Eve Bazaiba, qui conduit la délégation congolaise qui a précédé le président de la République à ce sommet, la gestion du bassin amazonien est un modèle pour le bassin du Congo dont la RDC détient à elle seule plus de la moitié.
« Le modèle amazonien est un cas d’école pour le bassin du Congo, particulièrement pour la RDC qui représente 62% dudit couvert forestier, 52% des ressources en eau de l’Afrique et classée 5ème mondiale en terme de la biodiversité », a-t-elle dit lors d’une réunion qui a réuni le lundi 7 août tous les ministres de l’environnement présents à ce sommet.
La ministre d’Etat a, par conséquent, formulé le vœu de voir les pays du bassin Congo se mettre en alliance, comme l’ont fait les pays de l’Amazonie, afin de promouvoir le 2e massif forestier du monde.
« L’expérience de la mise en œuvre de l’organisation de traité de l’Amazonie est un cas d’école pour les pays du bassin du Congo en vue de consolider notre poumon vert », a ajouté Eve Bazaiba.
Notons qu’après ce sommet de l’Amazonie, il est prévu qu’une autre rencontre se tienne à Kinshasa vers la fin de ce mois d’août. Il va réunir les chefs d’Etats de la RDC, du Brésil et celui de l’Indonésie.
Cette rencontre va s’inscrire dans le cadre de « l’alliance trilatérale pour la coopération sur les forêts tropicales et l’action climatique » signée entre les trois pays en novembre 2022 en marge de la COP-27 tenue en Egypte.
Bienfait Luganywa