Le député national Gratien Iracan de Saint-Nicolas, a, au cours d'un point de presse organisé ce mardi 21 juin 2023 au siège du parti politique Ensemble pour la République, condamné les arrestations des opposants.
À l'en croire, ce système instauré par le régime en place n'inspire plus confiance à la démocratie.
« Nous allons continuer à condamner toute arrestation et d'ailleurs, ce n’est pas une arrestation mais plutôt ça va dans le sens d'enlèvement. Nous sommes en train de dénoncer ce système. Aujourd'hui, l'opposition se sent en insécurité totale. Il suffit qu'il y est un groupe de gens qui se retrouvent quelque part sans connaître leur identité, ils vont te prendre et t'amener dans un lieu inconnu. Ce système ne nous inspire plus confiance à la démocratie. Nous sommes quand-même face à un pays qui était en train de se vanter de l'état de droit », a déclaré Gratien Iracan.
Ce cadre du parti cher à Moïse Katumbi rappelle à Félix Tshisekedi qu'il ne restera pas éternellement au pouvoir.
« Le pouvoir est en train de piéger l'opposition pour la neutraliser. Nous respectons la justice et nous la demandons de faire correctement son travail proprement quand il y a de problème. Félix Tshisekedi doit comprendre qu'il ne restera pas éternellement au pouvoir, qu'il voit un peu l'après son règne comment ça va devenir. Cette procédure de procéder à l'enlèvement des individus, sont des méthodes pour faire peur à l'opposition », a-t-il ajouté.
Signalons qu'au cours de cette année, plusieurs cas d'arrestations des opposants ont été signalés. Les plus récents sont ceux de Salomon Kalonda bras droit de Katumbi et Franck Diongo, président du Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP).
Roberto Tshahe