La cellule de communication numérique du parti Envol a tenu un sit-in ce mardi 20 juin 2023 devant le ministère des droits humains pour dénoncer les violations des droits dont sont victimes les cadres et membres de cette famille politique.
Dans la déclaration lue devant le représentant du ministre des droits humains, les membres de la cellule de communication du parti cher à Delly Sesanga ont fait mention de plusieurs cas des violations « graves des droits garantis par la constitution » aux membres du parti Envol.
Elle dénonce entre autres l’arrestation des coordonnateurs de la DYNAMIQUE DE LA REFONDATION DU CONGO du Kasai Central, Maitres Hubert DIBELAYI et Ben NTUMBA, le 24 avril 2023 par l’Agence National de Renseignement, au motif que ces cadres du parti se trouvent « du mauvais côté de l’histoire », l’assassinat du président fédéral du parti Envol Fabrice Mfwamba dans le territoire de Luiza au Kasaï-Central le 25 avril 2023, l’agression physique du porte-parole de la coordination Provinciale de la Province du Maniema, Zimbo Kaleko au sortir d’une émission radiodiffusée qui a fait, ont-ils affirmé, des commentaires objectifs sur la gestion du pays par le régime Tshisekedi.
Les communicateurs du parti Envol ont aussi dénoncé « l’enlèvement et la détention » qu’ils jugent « illégale et arbitraire », de Lens Omelonga, coordonnateur de la cellule de communication numérique du candidat Président de la République, Delly Sesanga, par l’Agence National de Renseignement depuis le lundi 1er mai 2023.
« A ce jour, le compagnon LENS OMELONGA totalise 52 jours de détention, alors qu’il devait être présenté devant son juge si le régime pense qu’il a enfreint la loi par des actes répréhensibles », ont-ils déclaré.
Dans la foulée, la cellule de communication du parti Envol a également déploré « l’enlèvement et l’assassinat de NABA DEDAMOGO Francine, disparue après avoir participé à une réunion du parti, le 24 mai dernier, en vue de la préparation du sit-in du 25 mai. Son corps a été retrouvé aux abords des cliniques universitaires de Kinshasa, le 27 mai de l’année en cours. Son inhumation aura lieu ce mercredi 21 juin », ainsi que l’interdiction illégale des marches, sit-il et meeting du parti ENVOL et de ses alliés.
Ces actes sont constitutifs, indiquent-ils, de violation flagrante des libertés et droits garantis par la constitution. De ce fait, ils exigent la libération sans aucune forme de procès de Lens Omelonga.
« Pour tous ces motifs, les communicateurs du parti de l’ENVOL de la RDC condamnent avec la toute dernière énergie, les assassinats de Fabrice Mfwamba et Naba Dedamago, ainsi que l’enlèvement de ses cadres devenu une arme privilégiée par ceux qui avaient promis qu’ils mettraient tout en œuvre pour garantir les droits et libertés des congolais, avec pour première action, la fermeture des cachots de l’ANR et de la DEMIAP. Exigent que le compagnon LENS OMELONGA soit libéré sans aucune autre forme de procès, à défaut de le présenter devant son juge naturel qui décidera de son sort », ont-ils écrit.
Par ailleurs, ils exigent du ministre des Droits Humains son implication dans la protection des droits et libertés garantis par la constitution de la RDC, en faveur de tous les citoyens peu importe leur appartenance politique.
Jephté Kitsita