Les habitants de la ville de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, se sont réveillés ce lundi 5 juin 2023 en faisant un constat amer.
En effet, sur les grandes artères de la capitale congolaise, le transport en commun se fait de plus en plus rare. Ce qui rend le déplacement des habitants difficile. Des groupes de personnes formés dans les arrêts de bus sont remarquables.
Cette situation est consécutive au mouvement de grève lancé par les conducteurs des taxis-bus. Pendant ce temps, les conducteurs des taxis-motos, communément appelés "Wewas", profitent de l'occasion pour augmenter le prix du transport.
Une course qui coûtait par exemple 1.000 FC, le cas de Bayaka (Ngiri-Ngiri) au Rond-point Huileries (Lingwala) où notre Rédaction a fait le constat, est passée à 2.000 FC.
Pour rappel, dans leur récent communiqué, les conducteurs des taxis-bus ont dénoncé les tracasseries routières de la part des agents de l'ordre. Ces derniers ont aussi fustigé la multiplicité de structures pour le contrôle de documents.
Ce mouvement de grève observé intervient pendant qu'un mémorandum de 10 jours a été accordé par le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, dans le but de permettre aux conducteurs de se mettre à l'ordre.
Malgré cette décision de l'autorité urbaine, l'appel à la grève lancé par les responsables de l'association des conducteurs des taxis-bus est respecté.
Jephté Kitsita