Le président national du Congrès national africain pour le réveil du Congo (CNARC), Aimé-Pascal Mongo, a, au cours d'un échange avec la presse à Kananga (Kasaï-Central) où il séjourne, abordé plusieurs questions d'actualité en République démocratique du Congo. C'est entre autres, les différentes manifestations que les opposants organisent pour décrier le processus électoral en cours.
Le numéro un de cette formation politique de l'Union sacrée de la nation, explique que les opposants cherchent le dialogue pour être au pouvoir.
“Vous savez en 2006, l'UDPS avait affiché le même comportement, et l'UDPS avait boycottée les élections. l'UDPS s'est assumée mais s'ils estiment qu'ils ne sont pas d'accord, qu'ils s'assument aussi comme UDPS en 2006. Mais au moins qu'ils laissent le pays avancé. Tous ces gens que vous voyez ils sont en train de chercher un dialogue, parce qu'ils savent qu'avec le dialogue ils vont entrer aux affaires. Moi je pense que le pays doit avancer au delà des caprices de certains individus”, a-t-il répondu à 7SUR7.CD le samedi 03 juin 2023.
S'agissant de la présidentielle annoncée à la fin de cette année, Aimé-Pascal Mongo sollicite du peuple congolais, la réélection du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Il explique que cette sollicitation s'explique par les efforts entretenus par l'actuel chef de l'État pour redresser le Congo. Un redressement qui, d'après lui, a abouti notamment à la levée de l'embargo qui était imposé à la RDC par l'ONU sur l'achat d'armes.
“Le chef de l'État a trouvé un pays mort, il est en train de le perfuser pour que le pays puisse réussiter (...) La diplomatie du président a payé. Aujourd'hui, l'embargo a été levé. Ça permet à la RDC de pouvoir se doter de tous les types d'armement possibles. Aujourd'hui, un grand travail de toilettage au niveau de l'armée se fait”, a-t-il renchéri.
La RDC s'apprête à organiser son quatrième cycle électoral au mois de décembre 2023. L'opposition conduite par Moïse Katumbi, Delly Sessanga, Matata Ponyo et Augustin Matata, ne cesse de décrier "un processus électoral biaisé".
Alain Saveur Makoba, à Kananga