À travers une déclaration le mercredi 10 mai 2023, le député national Claudel Lubaya a appelé le président Félix Tshisekedi à remettre en question toute son approche de gouvernance dont les « failles contribuent à l'affaissement » du pays.
Cet élu de Kananga estime que « l'ambiguïté persistante, mieux l'absence indéniable d'une ligne stratégique claire et d'objectifs politiques précis en matière de défense, sécurité et diplomatie porte gravement atteinte à la souveraineté du pays, constamment obligé de ramper et de justifier à voix haute, ses tâtonnements pour trouver le bon samaritain qui assurera par sous-traitance, la défense de l'intégrité du territoire ».
Pour le président du parti UDA originelle, la proclamation de l'état de siège, l'adhésion à l'EAC, les différents pourparlers dans le but de pallier la situation de crise sécuritaire dans la partie Est de la RDC, sont l'illustration de l'échec politique et stratégique.
« Les feuilletons Accords cachés avec Rwanda meilleur ami et allié inconditionnel, Accords cachés avec l'Ouganda, la Proclamation de l'état de siège dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu, la mutualisation des forces FARDC-UPDF, l'adhésion superflue à l'EAC, déploiement avec fracas de la Force régionale avec mandat vague, Accords de Luanda, pourparlers de Nairobi 1,2,3, pourparlers de Bujumbura 1,2,3, Retour à la SADEC, retrait éventuel de la Force régionale, sont l'illustration la plus tragique de l'échec politique et stratégique des choix aussi hasardeux que contradictoires les uns les autres, vendus à tour de bras comme des prouesses d'une diplomatie dite agissante aux limites inqualifiables et aux conséquences dévastatrices pour le pays », a-t-il écrit.
À cet effet, Claudel Lubaya appelle le président de la République à remettre en question toute son approche de gouvernance.
« Naturellement nuisibles au pays, ces essais erreurs intempestifs et sans résultat probant, placent le Président de la République dans l'obligation de remettre en question toute son approche de gouvernance dont les failles maintes fois dénoncées contribuent à l'affaissement du pays », a fait savoir Claudel Lubaya.
Pour cet élu du peuple, seul le chef de l'État, en vertu de l'article 74 de la Constitution, en porte la responsabilité.
Jephté Kitsita