Jean Thierry Monsenepwo accuse le quatuor Katumbi-Fayulu-Matata-Sesanga d'être complice avec le Rwanda pour brûler la République démocratique du Congo.
Ce haut cadre du parti politique de Lambert Mende Omalanga qualifie les opposants Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Augustin Matata et Delly Sesanga de damnés qui se situent du mauvais côté de l'histoire et qui auraient voulu apporter de l'eau au moulin de l'agression rwandaise.
En effet, Jean Thierry Monsenepwo ne voit pas l'importance de la manifestation de ces opposants prévue le 13 mai prochain. Il parle même d'un jour choisi par les ennemis du Congo pour battre le pavé sans raison valable.
« Appeler de façon indiscriminée à une marche sans objectif clair, dont la réelle motivation est en réalité d'enquiquiner les pouvoirs publics de son propre pays, en pleine guerre d'agression, est la meilleure manière d’être en alliance objective avec l'ennemi public numéro un des Congolais, nommé Paul Kagame », a écrit Thierry Monsenepwo dans une tribune exploitée ce mercredi 10 mai par la Rédaction de 7SUR7.CD.
Et à lui de renchérir : « Au nom des héros et des martyrs, à bas les traîtres ! Ces traitres qui se disent Congolais mais mobilisent contre l’unité nationale, ces traitres qui complotent pour affamer nos compatriotes du Katanga et du Kasaï, ces traitres qui nous ont volé nos impôts par des détournements massifs en refusant de répondre de leurs actes devant la justice, ces traitres qui, par aigreur politique, pour ne pas avoir été nommés, sont prêts à rameuter la rue afin de détourner l'attention de l'opinion de l’enjeux sécuritaire de l’Est, et ainsi faire le lit de Kagame. Ces traitres qui sont plus riches pour avoir vidé les caisses des provinces qu’ils ont gouvernées. Ces traitres aux cravates rouges qui multiplient des manigances pour empêcher la tenue du procès sur l’affaire Bukangalonzo. Nos martyrs ont un œil sur vous et vous n'échapperez aucunement à leur châtiment ».
Rappelons que les 4 leaders politiques précités prévoient une grande manifestation le 13 mai prochain à Kinshasa pour dénoncer notamment la vie chère au pays.
Jephté Kitsita