L'humanité a célébré ce 3 mai 2023, la journée de la liberté de la presse sous le thème : « façonner un avenir des droits : la liberté d'expression, clé de voûte des droits humains ».
Approchée par 7SUR7.CD, Christelle Mpongo, éditrice du magazine féminin : « Femmes d'Afrique Médias », estime que la RDC a enregistré des avancées en termes de la liberté de la presse, faisant référence au classement 2023 de Reporter Sans Frontière (RSF).
« Au fil de temps, il y a toujours des avancées, avec tous les mouvements et associations qui militent pour le droit à la liberté de la presse. Je peux dire qu'aujourd'hui, la presse peut faire passer des messages sans crainte. Je ne peux pas dire que le journaliste est à 100% libre de publier les informations, mais je pense qu'il y a certaines mesures, certaines règles qui protègent la liberté d'expression d'un journaliste », a-t-elle indiqué.
Cette journaliste de plus de 10 ans de carrière, a, par ailleurs, invité les professionnels des médias à plus de responsabilité dans l'exercice de leur métier, en cette période de guerre d'agression .
« La presse doit accompagner le gouvernement en donnant des informations réelles et en temps réel. C’est-à-dire, éviter des informations qui peuvent inciter à la violence, inciter à la haine. C'est le rôle de la presse qui est l'église au milieu du village, le quatrième pouvoir. Son rôle c'est de maintenir la cohésion et la paix. Les informations qui peuvent être traitées et diffusées doivent être des informations censées rassurer la population », a-t-elle poursuivi.
En ce qui concerne les messages de haine dont sont victimes les femmes des médias sur la toîle, Christelle Mpongo invite les détracteurs à la tolérance, et ces journalistes à la vérification des faits avant publication.
Christel Insiwe