Le député Édouard Mwangachuchu Hizi fait l’objet des poursuites à la Haute Cour Militaire suite au dossier d’une prétendue découverte des caches d’armes dans la concession minière de la SMB (Société minière de Bisunzu) située à Masisi, dans la province du Nord-Kivu.
Suite au caractère sélectif et à la manipulation de l’information par certains médias et personnes malintentionnés, une partie de l’opinion locale et nationale considère Mwangachuchu comme l’homme à abattre.
Les autorités donnent-elles libre cours à la manipulation de l'opinion publique et à la diffamation contre Mwangachuchu ?
Les complexités et les difficultés auxquelles le Congo est confronté en 2023 rendent très difficile la distinction entre les vraies et fausses informations.
Examinons assidûment les documents officiels présentés dans cet article pour évaluer les questions suivantes :
- Qui est au centre de la participation aux mouvements insurrectionnels dans la ville de Rubaya à Masisi et les environs du permis minier 4731 de la SMB Sarl ?
- Qui est réellement en possession illégale d'armes et de munitions de guerre ?
- Qui incite les militaires à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline ?
- Est-il factuel, comme le prétend SMB, que des actes de barbarie soient perpétrés depuis longtemps par certains individus pour détruire la SMB et l'Honorable Mwangachuchu ?
- Est-il vrai ou non que de nombreux membres provinciaux et nationaux des gouvernements congolais sont depuis longtemps au courant et complices de ces attaques récurrentes contre SMB Sarl ?
- Mwangachuchu est-il réellement victime d'un coup monté contre lui par des acteurs qui veulent arracher la concession minière de sa famille ?
Voici les véritables causes du procès Mwangachuchu qui pourront interpeller les acteurs consciencieux et droits :
Selon des informations vérifiées, depuis 2013, sur décision du Gouvernement et contrairement aux prescrits du Code minier, la Société SMB Sarl a travaillé en partenariat avec COOPERAMMA, la coopérative dont l’Honorable Justin Ndayishimiye est membre et l’Honorable Robert SENINGA est le président.
Cette collaboration avait été acceptée par SMB dans le souci de contribuer à l’encadrement de la main d’œuvre locale et la lutte contre les groupes armés à travers la sensibilisation des populations à s’adonner au travail. Cette collaboration a été rendue très difficile par la mauvaise foi de certains cadres de COOPERAMMA.
Par exemple, en 2017, une lettre de SMB adressée aux autorités provinciales rapportait le refus de JUSTIN NDAYISHIMIYE à toute personne d’accéder dans un site minier de SMB (LUWOWO). Aucun agent de SMB, aucun auditeur ni aucun journaliste ne pouvait y accéder. A l’époque, Justin n’était qu’un simple creuseur de minerais. La lettre renseigne que toute la production de ce site était fraudée par Justin et amenée à une destination inconnue
Voici une image qui date de 2018 quand GAHANGA, un autre cadre de COOPERAMMA, attaquait à la machette des travailleurs de SMB ainsi que des agents de l'Etat qui l’avaient attrapé en train de frauder des minerais
Voici une image qui date de 2018 quand GAHANGA, un autre cadre de COOPERAMMA, attaquait à la machette des travailleurs de SMB ainsi que des agents de l'Etat qui l’avaient attrapé en train de frauder des minerais.
D’autres individus comme SHAMAMBA ENOCH et OBEDI, cadres de COOPERAMMA dans la mine de SMB se sont illustrés dans cette barbarie. Ils ont été auteurs des graves forfaits allant jusqu’à couper des organes du corps de certaines personnes qui refusaient de s’associer à eux.
Ces individus ont ensuite été cités comme des organisateurs des attaques armées menées contre les installations de SMB depuis quelques années. Ces révélations ont été à plusieurs reprises confirmées devant la justice par certains assaillants capturés lors des attaques. Des procès-verbaux d’audition, dont certains auraient mystérieusement disparu des classeurs de la justice, attestent cela. Malheureusement, ces individus ont déjà été arrêtés et libérés clandestinement au mépris des victimes de leurs actes Ô combien barbares.
Le procès-verbal de l'audition fait référence à M. Moïse NDINDA un bandit criminel de grande réputation et 2ème commandant des FDDH-Nyatura à MAHANGA. NDINDA a affirmé qu'il appartenait et travaillait au profit de FDDH-Nyatura. Cinq armes de guerre ont été retrouvées chez lui. Il a affirmé que ces armes lui avaient été données par les FARDC : à quoi on lui a demandé comment cela pouvait-il être alors qu'il n'avait aucun document légal et qu'il était un simple citoyen non enrôlé dans les forces armées congolaises ?
Dans ce document, le gouvernement de la république démocratique du congo accuse NDIDA des crimes suivant :
- Association de malfaiteurs
- Détention illégale d'armes et de munitions de guerre
- Meurtre et pillage
- Carnage de vache
Ndida a avoué ses crimes et mis en cause certains de ses conspirateurs où il a nommé Mr. SHAMAMBA Enoch comme ayant participé dans ces actes et au compte de la COOPERAMMA. Il a aussi préciser que Mr. SHAMAMBA a été nommé à ce poste par l’Honorable Robert SENINGA président de la COOPERAMMA.
Entre 2018 et 2020, environ 30 attaques armées ont été perpétrées contre les installations de SMB. Ces tristes événements ont été bien documentés par la SMB et la Police des Mines
Après chaque attaque, SMB a envoyé des alertes écrites aux autorités. Parfois même, avant les attaques, suite au signal de la Police et de la population environnante. Ces attaques ont entraîné mort d’hommes parmi les agents de la SMB et les éléments de la Police, sans compter des dégâts matériels et vol des minerais dans les dépôts de SMB.
Malgré la peur des représailles, plusieurs familles du village de KISURA incendié avaient porté plainte contre ses assaillants auteurs de ces faits macabres. Un autoproclamé ex-colonel NDINDA avait été arrêté à Masisi et conduit à Goma par les services de l’ordre à cause de son implication dans les attaques contre SMB en 2020
Sa libération aurait été clandestinement négociée par l'honorable ROBERT SENINGA de COOPERAMMA en garantissant que ce dernier ne devrait plus retourner à Masisi. Certaines informations renseignent que ce dernier serait retourné à Masisi la même période et aurait été abattu lorsqu’il conduisait d’autres attaques contre la Police des Mines dans la concession minière de SMB entre novembre et décembre 2020 et sa dépouille portée disparue pour effacer toute preuve. Sa famille serait jusqu’à ce jour en train de demander sa dépouille à des membres de COOPERAMMA.
SMB a également été victime d' une embuscade par un groupe de bandits armés sur la route de Goma vers sa concession minière à Masisi. C’est notamment l’embuscade du 16 novembre 2020 vers 10h contre un convoi de SMB, dont un assaillant très connu dans la région sous le nom de KOMBO, un colonel auto-proclamé avait été abattu par des éléments de la police qui accompagnaient le convoi SMB. L’auditorat Militaire opérationnel avait enquêté sur ces faits. Des agents de SMB ayant reçu des balles sont restés handicapés physiques. Cela se faisait en plein jour, mais aucune suite des enquêtes à ce jour.
La plupart de ces attaques ont fait l’objet d’enquêtes judiciaires, mais sans aucune suite jusqu’à ce jour. SMB a même initié plusieurs plaintes en justice. La dernière plainte date d’avril 2022, elle avait été portée contre SHAMAMBA ENOCH, OBEDI et Consort.
En août 2020, dans une lettre adressée au Gouverneur de Province du Nord-Kivu, l’Auditeur supérieur opérationnel Colonel Magistrat NDAKA MBWEDI HIPPOLLYTE (avait souligné que les attaques armées menées contre SMB étaient l’œuvre d’un groupe armé en gestation à Rukaza (une partie envahie dans la concession de SMB). Il avait même demandé le renforcement de la sécurité à ce niveau. Curieusement l'ancien colonel magistrat de l'auditorat militaire opérationnel NDAKA MBWEDI HIPPOLLYTE du Nord Kivu vient se retrouver dans l'affaire Mwangachuchu en tant que représentant du ministère publique A la prison de NDOLO. Le ministre de mine aussi faisant une lettre de suspension de toutes les activités minière dans le chantier RUKAZA dans le site de LUWOWO a cause de groupe en gestation de Mr SHAMAMBA et consorts.
Sur la base de tous ces faits présentés jusqu'à présent, qui est vraiment coupable des accusations de :
- Participation à un mouvement insurrectionnel, et
- Détention illégale d'armes et de munitions de guerre ?
SMB avait aussi écrit à plusieurs reprises pour alerter sur la même situation et demander le renforcement de la sécurité craignant le débordement de la Police suite à la gravité des attaques à l’arme lourde.
Avant le retrait brusque de la Police des Mines par la hiérarchie (le Commissariat Provincial du Nord-Kivu) le 08 février 2023, SMB était sécurisée par cette Police des Mines sur base d’un contrat entre la SMB et la Police. En contrepartie, SMB paie la taxe de gardiennage au Trésor public.
Suite à ce retrait de la Police des Mines, et des agents de la Division des Mines et autres services de l’Etat, SMB ne pouvait pas garder ses agents au niveau du site à Masisi sans protection. SMB a écrit aux autorités le 9 février pour annoncer ce retrait de ses agents et la suspension des activités au niveau des sites et avait demandé la sécurisation de ses installations.
Après ce retrait de la Police et des agents de SMB, les FARDC avaient déployés des éléments pour surveiller les installations de SMB. C’est plus tard, le 24 février 2023 (Deux semaine apres) que les FARDC vont aussi quitter la zone. Au matin du 25 février, des bandits armés ont pillé puis incendié les installations de SMB.
Le 28 février, les mêmes bandits auteurs des pillages et incendie ont présenté des armes dans une vidéo en prétendant qu’ils les auraient trouvé dans la concession de SMB. Le fut présenté le 28 fervrier a visiblement été facilement découvert. Cela a donc attendu le pillage et l’incendie pour être aussi facilement déniché ? Et cela au moins deux jours après les pillages et Incendie?
Il est surprenant que les FARDC qui étaient restées seules sur place pendant presque 3 semaines n’aient pas trouvé ces caches d’armes, même pas une seule. Ces éléments des FARDC étaient déployés à partir de RUBAYA par les renseignements de la 34ème région militaire. Il faut rappeler que lors du retrait des agents, SMB avait clairement demandé au Gouverneur la sécurisation de ses installations et ses biensdans la mine.
Cela n’entre-t-il pas en contradiction avec les propos du responsable des renseignements militaires (TD) de la 34ème région, qui estimait déjà qu’il savait où se trouvaient les armes dans la concession de SMB et qu’il ne savait pas y accéder à cause de la présence de la Police des Mines ? Pourquoi avoir attendu que ce soient des membres des forces négatives qui viennent découvrir cela alors que les FARDC y étaient restées seules pendant près de 3 semaines ? Surtout, tous ces scénario sont exécutés par l'auto proclamé colonel MUTAYOMBA, un rebelle Nyatura bien connu pour ses actes de barbarie.
Malheureusement, il semble que des rapports officiels de renseignement se seraient fondés sur ces montages pour ouvrir des poursuites contre MWANGACHUCHU et traquer le personnel de SMB.
il faut également rappeler qu'au lendemain de la publication des soit disant découvert des armes fournies par les rebelles NYATURA sur les réseaux sociaux, tous les bureaux, dépôts et résidences privées des dirigeants de la SMB ont été fouiller par l'ANR, l'Auditorat militaire, la DGM et d'autres services de renseignement inconnus. Rien d'illégal n'a été trouvé dans aucune de ces propriétés. Ces services ont confisqué un drapeau congolais, une paire de jumelles et plusieurs talkies-walkies utilisés par les ingénieurs des mines de la SMB.
Trois jours plus tard, l'avocat de la SMB, le Bâtonnier Joseph Sanane Chiko, a été convoqué au bureau du responsable des renseignements militaires (TD) pour récupérer les éléments confisqué lors du fouillage. Curieusement, le Bâtonnier a été promptement arrêté, détenu pendant plusieurs jours, et finalement envoyé à Kinshasa. Le Conseil des Barreaux et du Droit Sociétés d'Europe (CCBE) a écrit au gouvernement de la RDC pour dénoncer cette parodie flagrante.
Jusqu’à ce jour, l’Avocat principal de SMB arrêté par le TD est privé de liberté. Cela n’est-il pas pour priver de défense la SMB et son personnel arrêté ? Pendant ce temps, le responsable des renseignements militaires (TD) s’est accaparé des véhicules de SMB dont il a enlever les plaques et qu’il utilise à ses fins personnelles. C’est comme ça que ça se passe ?
Il faut rappeler qu’au courant du mois de février, l’Honorable Justin NDAYISHIMIYE avait effectué une descente dans la mine de SMB à Masisi en compagnie d’une délégation de TD Renseignement Militaire.
Qu’est-ce qui était la motivation de cette collaboration ? Les manipulations orchestrées par des groupes négatifs valent plus que l’œuvre de la Police des Mines et des sacrifices des vies humaines que ces mêmes assaillants ont imposé ?
Pendant ce temps, des vidéos circulent sur la toile montrant le fameux MUTAYOMBA en train de faire la loi à RUBAYA et dans la région ; des membres du groupe Nyatura qui circulent librement avec des armes ; l’exploitation minière sous le contrôle des forces négatives. Epouvantablement, l'auto-proclamé "son excellence le général MUTAYOMBA" a maintenant été vêtu d'un tenu militaire des FARDC.
Le ministère des mines a suspendu les activités de la SMB. Cette suspension a laissé un vide qui a permis aux miliciens de NYATURA d'exploiter la mine en toute impunité). Ces forces négatives ont commencé à se battre entre elles au sujet de vente illégale de minerais. Malheureusement, mais comme on pouvait s'y attendre, la population souffre des dommages collatéraux de ces fusillades nocturnes qui ont atteint leur paroxysme dans la nuit du 7 avril 2023 a Muderi village a l’entour de la mine, entraînant la mort et l'hospitalisation de nombreuses personnes, dont des enfants innocents.
N’est- il pas claire que L’honorable Justin Ndayishimiye en collaboration avec le Responsable de Renseignement militaire du nord kivu (TD) puisse monter un coup pour pouvoir faire porte chapeau a la SMB et L’honorable Mwangachuchu enfin de s’accaparer du PE 4731 de la SMB?
Que la justice fasse son travail selon la loi et le bon sens et ne se laisse pas guider par la manipulationet l’aclameur de l’opinion publique. Que les services de l’Etat, en particulier les renseignements, enquêtent en toute neutralité. Que les vrais coupables (tous), soient traqués et punis conformément à la loi.
Voici ci-dessous les documents complets qui ont servi soubassement à l'article (dossier PDF)