RDC : Envol dénonce l'usage de la terreur, l'intimidation et la violence physique contre les opposants par le régime Tshisekedi 

Dimanche 18 décembre 2022 - 09:02
Image
Droits tiers

Réuni le samedi 17 décembre 2022, après les missions effectuées dans ses différentes coordinations à l'intérieur du pays, afin de redynamiser ses structures de base et assurer la préparation des élections de 2023, dans le cadre de la feuille de route 2023-2024, le comité national du parti politique Envol alerte sur la situation actuelle des libertés publiques et de l'indépendance nationale. 

Dans un point de presse tenu à l'issue de cette rencontre, les dirigeants du parti Envol ont fait savoir que le pays souffre de la mauvaise gestion de l'union sacrée et qu'en tout, le pouvoir peine à rencontrer les attentes du peuple. 

« La nation congolaise souffre de la mauvaise qualité de la gouvernance clientéliste actuelle de l'Union sacrée. Partout règne l'anarchie et le chaos. Les congolais sont abandonnés. L'échec du régime est patent. Les cadres ENVOL qui se sont rendus dans les provinces du Haut-Uele, Ituri, Maniema, Kwango, Equateur et Kasaï central ont constaté partout, la misère indescriptible et l'absence de perspective pour nos populations. Le drame humanitaire à l'Est du pays notamment dans le camp des déplacées de Kanyaruchinya, où une délegation a fait le déplacement indique le chaos du régime actuel », a déclaré Me Rodrigue Ramazani, porte-parole de l’Envol, devant la presse. 

Et d'ajouter : « La situation du territoire de Kwamouth, dans la province de Maï-Ndombe, qui a traversé dans les provinces voisines du Kwilu et Kwango n'est guère meilleure. A Kinshasa, les dernières pluies ont davantage prouvé l'absence d'un plan de protection des Congolais contre les catastrophes, face à l'incurie des différents gouvernements en matière de la politique de la ville. En tout, le pouvoir peine à rencontrer les attentes du peuple. Mais pour cacher son incapacité à améliorer les conditions de vie de notre peuple, le pouvoir utilise la terreur et la violence physique, contre la population et les opposants, dans le seul but de museler les opinions contraires, en cette veille de l'année électorale ». 

Dénonçant les actes d'atrocités dont ont été victimes ses cadres lors des missions à l'intérieur du pays, notamment son président national Delly Sesanga au Kasaï-Central, le parti Envol qualifie le régime actuel de « braconnier des libertés » et l'accuse d'avoir usé des moyens de l'État pour intimider ses militants. 

Dans la foulée, les dirigeants du parti Envol ont invité les congolaises et congolais à « résister à toutes décisions illégales tendant à restreindre l'espace politique en violant les libertés publiques garanties dans la Constitution ».

Envol dénonce et condamne « la mise en coupe du pays par l'Union sacrée en instrumentalisant les différents rouages du pouvoir politique pour conserver le pouvoir au mépris du Pacte républicain issu de Sun City, de la Constitution du 18 février 2006 et des lois de la République et appelle tous les démocrates à se lever pour barrer la route à la régression de la démocratie en RDC et faire obstacle à la liquéfaction des acquis des luttes pour la démocratie et l'état de droit dans notre pays ». 

Par ailleurs, le parti de Delly Sesanga dit avoir saisi le bureau des Nations Unies aux droits de l'homme sur les attaques planifiées, exécutées par les milices politiques sous la protection des responsables politiques du régime contre des personnes ciblées en raison de leurs appartenances politique et leurs origines, qui sont susceptibles de conduire à des violations massives de droit de l'homme, constitutives de crimes graves. 

Jephté Kitsita

 

Bannière 1xBet Catfish