En province du Nord-Kivu, près de 700 cas de Mpox ont été confirmés depuis la déclaration de l’épidémie en décembre 2022 en RDC, apprend-on de la Division provinciale de la santé. Dans un point de presse à Butembo jeudi, elle note également 2 décès dans 15 zones de santé. En tout, la DPS appelle au respect des règles d’hygiènes pour contrer la maladie.
Jeudi, le communicateur de la Division provinciale de la santé, antenne de Butembo, Mumbere Luhavo Damase, a mentionné que 42 nouveaux cas confirmés du Mpox ont été notifiés au Nord-Kivu, faisant grimper le cumul de cas à 699 (près de 700 : NDLR).
“Il y a 7 zones de santé dont Mutwanga avec 10 cas confirmés vers Lubiriha. La zone de santé qui est en 2ᵉ position, c’est celle de Beni avec 5 cas confirmés la semaine passée au niveau de la prison centrale de Beni. En 3ᵉ position, c’est la zone de santé de Kyondo. Le cumul de cas, c’est 5 cas confirmés avec un décès. La zone de santé de Katwa occupe la 4ᵉ position, où nous avons déjà eu à enregistrer 2 cas confirmés. La 5ᵉ position, c’est la zone de santé de Alimbongo, où nous avons déjà enregistré un cas confirmé. La 6ᵉ zone est celle de Manguredjipa qui a déjà enregistré aussi un cas confirmé. La 7ᵉ, c’est la zone de santé de Vuhovi avec un cas conformé”, a-t-il déclaré, précisant 2 décès parmi lesdits cas.
Dans le Sud-Kivu, une province voisine, l’on compte plus de 14.500 cas confirmés depuis janvier dernier. Mais près de 13.300 personnes ont déjà été déclarées guéries du Mpox dans la région, selon la DPS.
En décembre 2022, le Ministre National de la Santé publique, hygiène et prévoyance social a déclaré par communiqué officiel une épidémie de Mpox en République Démocratique du Congo (RDC).
Le 5 octobre 2024, la campagne de vaccination contre le Mpox a été lancée, en commençant par la province du Nord-Kivu, ajoutant une mesure cruciale pour compléter les efforts de contrôle de l'épidémie en cours et protéger des vies. La vaccination concerne en priorité les agents de santé, le personnel de première ligne, les contacts des cas confirmés et les autres groupes à risque.
Joël Kaseso