Une marche de soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a été organisée à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) par les organisations de la société civile et partis politiques de toutes tendances confondues, le vendredi 03 juin 2022.
Selon Josué Cibwabwa, membre du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA), cette marche avait pour but de compatir avec les Congolais de l'Est qui vivent au quotidien les exactions causées par des groupes armés dont les rebelles d’Allied democratic forces (ADF).
« Nous voudrions par ce fait apporter tout notre soutien à nos Forces armées de la République démocratique du Congo qui sont en train de combattre dans la partie Est de notre pays. Et en second lieu, apporter toute notre solidarité à ces Congolais de l'Est qui sont en train d'endurer ces exactions. Nous nous inspirons de la philosophie Ubuntu, j'existe Parce-que nous existons », a-t-il déclaré.
Les organisations de la société civile du Kasaï-Oriental exigent également la rupture des relations diplomatiques entre la République démocratique du Congo et celle du Rwanda.
« Je crois que nous avons assez dialogué. En ce moment, la RDC devrait toucher aux grands piliers pour de grands changements. C'est-à-dire, rompre de manière ferme les relations diplomatiques avec le Rwanda qui s'est plus montré depuis la nuit de temps derrière : les groupes terroristes qui sèment la violence sur le territoire congolais », a insisté Josué Cibwabwa.
Depuis la reprise des affrontements le 19 mai dernier entre la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) et les militaires congolais dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), les habitants s’organisent pour soutenir leurs soldats avec des vivres collectés. La tension persiste entre la RDC et le Rwanda. Le nœud de ce conflit réside dans le fait que la RDC accuse son voisin de piller son sous-sol et d’être la base arrière des attaques des groupes armés. Kinshasa affirme que Kigali soutient la rébellion du M23 qui sévit au Nord-Kivu. Une accusation rejetée par les autorités rwandaises.
Kazadi Lukusa, à Mbuji-Mayi