En République démocratique du Congo, l'actualité est dominée par l'affaire du complot visant à déstabiliser les institutions du pays. D'après une certaine classe politique, plusieurs sénateurs seraient même impliqués dans ce dossier.
Via Twitter, le sénateur Augustin Matata Ponyo, cité par certaines personnes qui soutiennent la théorie dudit complot, affirme n'avoir jamais participé à une réunion dont l'objectif serait de planifier la déstabilisation des institutions.
À en croire cet ancien premier ministre qui s'est exprimé ce jeudi 10 février 2022, la population de la République démocratique du Congo au jour d'aujourd'hui, n'est pas dupe.
"Je n’ai jamais participé à une réunion visant à déstabiliser les institutions. Que les sénateurs incapables de prouver leur efficacité dans la gestion du Sénat cessent d’utiliser le mensonge et la ruse pour justifier leur mauvaise gouvernance et dictature. Le peuple n’est pas dupe", a dit Matata Ponyo.
Signalons par ailleurs que cette réaction de l'ancien premier ministre intervient 24h après que certains médias de la place ont affirmé que plusieurs sénateurs se seraient réunis lundi dernier chez l'ancien gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, pour monter des stratégies susceptibles de déstabiliser les institutions du pays. Une liste "non sourcée" contenant des noms, circule même sur les réseaux sociaux.
Toujours le même mercredi, Modeste Bahati Lukwebo a réuni les sénateurs membres de l'Union Sacrée de la Nation au Palais du Peuple. À l'issue de cette rencontre, ces élus des élus ont, à travers une déclaration, réaffirme leur soutien au président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Ils ont, dans la foulée, condamné toute tentative de déstabilisation des institutions du Congo-Kinshasa.
De son côté, le président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo, qualifie des rumeurs, les informations faisant un état d'un complot des sénateurs contre les institutions du pays.
Pour rappel, tous ces événements se succèdent depuis l'interpellation par l'ANR du Conseiller spécial du chef de l'État en matière de sécurité, François Beya. Selon la Présidence qui avait communiqué via le porte-parole du chef de l'État, les enquêteurs disposent d'indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale.
Jephté Kitsita