RDC : Une question orale avec débat adressée à la ministre du Travail sur le non-respect du SMIG par les employeurs expatriés

Jeudi 21 octobre 2021 - 18:32
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Le député national, Paul Tshilumbu, a déposé ce jeudi 21 octobre 2021, au bureau de l'Assemblée nationale, la question orale avec débat adressée au ministre d'État, ministre du travail et prévoyance sociale Claudine Ndusi, sur "l'état de lieux du respect de l'application du taux du SMIG par les employeurs expatriés".

Selon l'élu de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), il a pris cette initiative après avoir constaté le non-respect du SMIG de la part des employeurs expatriés.

« Nous avons invité Madame la ministre d'État pour qu'elle vienne un peu éclairer l'Assemblée nationale sur la question du SMIG. Vous savez très bien que nos compatriotes jusqu'aujourd'hui travaillent dans des conditions très difficiles, alors qu'il y a eu 3 ou 4 ans déjà, on avait discuté sur la question du SMIG qui était déterminée à l'équivalent à peu près de 5$ et ce SMIG malheureusement n'est pas respecté par les expatriés qui emploient nos compatriotes. Et jusqu'aujourd'hui, vous allez trouver qu'il y a des compatriotes qui touchent encore 50$ sans aucune prime, sans frais de transport, sans sécurité sociale. Comment quelqu'un peut continuer à vivre avec 100.000 FC le mois ? », a déclaré Paul Tshilumbu à la presse après le dépôt de sa question orale avec débat.

À l'en croire, la ministre du Travail doit donner des explications en rapport avec la non-prise en compte de toutes ces dispositions.

Rappelons que c'est depuis 2018 que l'ancien premier ministre Bruno Tshibala avait signé un décret sur le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG), mais son applicabilité pose encore problème en République démocratique du Congo.

Ce décret prévoit que les salaires des travailleurs dans le commerce vont de 296 653,50 FC pour les balayeurs, nettoyeurs et classeurs bacs les moins gradés, à 2.524.535 FC pour les cadres de collaboration notamment les gérants, les plus gradés. Ce traitement prévoit les allocations de transport et de logement pour chaque travailleur.

Roberto Tshahe