L’amélioration du climat des affaires en République démocratique du Congo, était parmi les points évoqués par le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans sa communication lors de la 22ème réunion du conseil des ministres qu'il a présidée le 1er octobre 2021 par vidéo-conférence.
À ce sujet, lit-on dans le compte-rendu du conseil des ministres, le président de la République a rappelé sa recommandation faite à chaque membre du Gouvernement de s’approprier la mise en œuvre du 6ème pilier du Programme du Gouvernement, à savoir, le climat des affaires, en collaboration avec les structures appropriées.
"Il a salué le travail de synchronisation fait par les différentes structures impliquées. Ces dernières ont permis l’élaboration d’un tableau de bord représentant l’ensemble des réformes nécessaires sur fond du programme d’actions 2021-2023 du Gouvernement", renseigne la même source.
Le président de la République a appelé à une accélération de leur mise en œuvre afin de continuer à améliorer l’image du pays et à gagner la confiance des investisseurs qui attendent de nous des signaux forts.
Félix Tshisekedi a aussi souhaité qu’une évaluation de la mise en œuvre de ces réformes et assignations se fasse en conseil des ministres trimestriellement.
D’où, son instruction à la Cellule Climat des Affaires de la Présidence, de se rapprocher du premier ministre pour mettre en place un dispositif permettant d’effectuer ce suivi.
"Par conséquent, a-t-il indiqué, la première évaluation est attendue pour le dernier Conseil des ministres du mois de décembre 2021", renchérit le compte-rendu du conseil des ministres signé par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.
En sa qualité de magistrat suprême, le président Tshisekedi a rappelé que tous ces efforts de réformes en amont ne valent rien, si en aval les opérateurs économiques ne bénéficient pas de l’assurance d’une sécurité judiciaire soutenue.
Une fois de plus, le successeur de Joseph Kabila a interpelé la Justice de la République démocratique du Congo à s’aligner sur cette dynamique et d’investir dans sa crédibilisation.
Jephté Kitsita