Dans son rapport consulté, ce vendredi 27 août 2021 par 7SUR7.CD, le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH) affirme avoir documenté 492 violations des droits de l'homme sur toute l'étendue de la République démocratique du Congo durant le mois de juillet dernier. Cela, d'après cet organe de l'ONU, constitue une diminution de 21% par rapport aux mois de juin de cette même année au cours duquel 624 cas ont été recensés.
"Cette baisse réflète un recul de 32% du nombre d’atteintes attribuables
aux groupes armés documentées au mois de juillet par rapport au mois de juin 2021", explique le BCNUDH dans son rapport.
Selon cette organisation internationale, les agents de l'État sont responsables de près de 50%, soit 244 cas de violations documentées en juillet dont des exécutions extrajudiciaires d'au mois 25 hommes, 1 femme et 1 enfant.
Quant aux groupes armés, le BCNUDH indique qu'ils sont auteurs de 248 atteintes aux droits de l'homme, soit 50% du nombre total des violations enregistrées en RDC. Ce qui, selon cet organe, représente une diminution de 32% par rapport aux 368 atteintes recensées au mois de juin 2021.
"Les groupes armés sont les auteurs des exécutions sommaires d’au moins 111 personnes, dont 28 femmes et 8 enfants. Les combattants de divers groupes Maï-Maï (UPLC, Malaika, Zelambuma, Apana Pale, FPP/AP et PERCI) ont commis le plus grand nombre de violations au cours du mois", précise le BCNUDH.
Il ajoute, par ailleurs, qu'environ 89,4% de ces violations des droits de l'homme ont été commises dans les provinces affectées par les conflits en RDC, à savoir : le Nord-Kivu (245 cas, soit près de 57%), l'Ituri (46 cas), le Sud-Kivu (45 cas) et le Tanganyika (37 cas).
Prince Mayiro