RDC : En cas de non élection en 2023, tous les groupes devraient être impliqués dans la gestion du pays comme sous Kabila (FCC Atundu)

Samedi 22 mai 2021 - 14:35
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André Alain Atundu a, au cours d'un point de presse tenu le 20 mai 2021 à Kinshasa, soutenu qu'au cas où les élections générales prévues en 2023 en République démocratique du Congo n'étaient pas organisées, tous les groupes devraient être associés à la gestion du pays.

En outre, ce cadre du Front Commun pour le Congo (FCC), qui est également président de la plateforme politique Ligue des Patriotes a souligné que cette situation a déjà été vécue sous la gouvernance du prédécesseur de Félix Tshisekedi à la tête du pays.

"Si les autorités nationales ne garantissent pas l'organisation des élections en 2023, à ce moment-là il devient à devoir de chaque citoyen de veiller à ce que cette période intermédiaire entre la fin du mandat du président sortant et l'organisation des élections, il faudrait que  tous les groupes soient impliqués dans la gestion du pays. Nous l'avons vu sous Kabila. Soit le président lui-même prend l'initiative, soit il sera forcé par les évènements", a déclaré André Alain Atundu.

Cependant, l'ancien porte-parole de l'ex-majorité présidentielle sous le régime Kabila, a rassuré que le Front Commun pour le Congo se prépare pour affronter les élections de 2023.

Pour rappel, le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avait, lors de sa rencontre avec les députés nationaux de l'Union Sacrée de la Nation le 24 avril dernier, rassuré que les élections de 2023 se tiendront bel et bien, conformément à la Constitution.

"Regardez ma bouche ! Il y aura bel et bien élections en 2023. J'ai grandi dans la moule démocratique. Nous n'avons aucune intention de fuir les élections. Nous allons les affronter la tête haute", avait déclaré Félix Tshisekedi.

Après le cycle électoral de 2018 qui a conduit à la première alternance "démocratique et pacifique" du pouvoir au sommet de l'État en RDC, le prochain est prévu en 2023 conformément à la Constitution. C'est compte tenu de cet aspect que le Parlement avait annoncé que la priorité sera accordée aux réformes électorales durant la session de mars qui est en cours.

Jephté Kitsita