La Fondation Widal obtient gain de cause dans l'affaire qui l'opposait à Monsieur Hamed Kabimba autour de la paternité du logo utilisé par cette ASBL chère au sénateur Guy Loando.
Hamed Kabimba avait obtenu de la juridiction présidentielle du tribunal de paix de Kinshasa/ Matete l'autorisation de saisir à titre conservatoire les comptes bancaires de la Fondation, en garantie de paiement de sa créance estimée selon lui à 250.000$. Un montant qui représenterait le prix impayé du logo de la fondation qu'il prétendait être l'auteur. Une saisie qui vient d'être levée
"A la suite de l'assignation en contestation initiée par la fondation Widal ASBL, la juridiction présidentielle du tribunal de paix de Kinshasa/Matete vient d'ordonner la mainlevée de ladite saisie sur pied de son ordonnance du 09 novembre 2020", affirme le service de communication de la Fondation Widal.
A en croire le communiqué publié par la Fondation Widal, il a été démontré que Hamed Kabimba Kingudi n'a pas des preuves de sa prétendue créance mais s'est contenté de montrer les images et les photos. Il n'a produit ni contrat, ni facture, ni acte d'engagement susceptible de prouver l'existence de la créance pour pouvoir bénéficier de la mesure de saisie conservatoire alors que pour sa part, la fondation Widal a démontré qu'elle a commandé son logo auprès de deux bureaux travaillant dans le domaine de la communication et de l'imagerie, situés respectivement à Kinshasa et à Paris, tous deux payés à la suite des commandes régulières et factures afférentes.
En marge de cette victoire, la Fondation Widal dit se réserver le droit d'assigner devant les cours et tribunaux tout celui qui va s'évertuer à nuire à sa réputation et à saper les différentes actions que mène cette fondation en faveur de la population congolaise.
Elysée odia