Présumé détournement à l'EPST : Le ministère public requiert 20 ans des travaux forcés contre les prévenus

Jeudi 11 mars 2021 - 20:29
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Le débat est clos dans l'affaire opposant le ministère public à l'inspecteur général du ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) Kahombe Michel, ainsi qu'au directeur national du Service de Contrôle et de la Paie des Enseignants « SECOPE » Delon Kampay.

Dans son réquisitoire au cours de l'audience de ce jeudi 11 mars 2021, l'officier du ministère public a requis 20 ans des travaux forcés contre les deux prévenus.

Il a aussi demandé aux juges de la cour d'Appel de Kinshasa/Gombe de condamner ces deux hauts responsables du secteur de l'éducation en RDC à 5 ans de privation du droit de vote et d'éligibilité à tous les niveaux des élections.

Dans ses conclusions, la partie civile conduite par le bâtonnier Kayudi a abondé dans le même sens. Il a énuméré les faits qui, selon lui, établissent l'infraction de détournement des deniers publics à charge de Delon Kampay et de Kahombe Michel.

Pour les  parties défenderesses, ni  l'organe de la loi, moins encore la partie civile, n'a  pu démontrer la culpabilité de leurs clients durant l'instance. 

Ils ont démontré "l'irrégularité" des procès verbaux établis par les OPJ de l'Inspection Générale de Finances (IGF). 

Pour ces avocats, ces PV qu'ils qualifient de paperasses violent l'article 2 du code de procédure pénale car les OPJ qui les ont établis n'ont pas prêté serment,  pas décliné leur identité et, lesdits actes ne portent pas de date.

Se disant suffisamment éclairés, les juges ont pris l'affaire en déliberé et promis de rendre un jugement dans le délai légal.

Orly-Darel Ngiambukulu