Dans son message adressé aux Congolais ce mercredi 30 décembre 2020, Martin Fayulu a peint un tableau sombre de la situation politique, économique et sécuritaire en République démocratique du Congo.
En outre, il a rappelé que lorsque qu'il avait pris ses responsabilités "patriotiques" pour organiser une marche en octobre dernier afin de tirer la sonnette d’alarme sur la situation sécuritaire à l’Est du pays, "les ennemis" de la République ont violemment réprimé cette action "d'éveil des consciences".
En ce qui concerne les infrastructures de base, à ce jour, constate Martin Fayulu, la desserte en électricité dans le pays est de 8%, tandis que celle en eau potable se situe en dessous de 30% contre 60% en moyenne en Afrique.
"Neuf jeunes sur dix se trouvent sans travail. Nos provinces sont abandonnées et ne reçoivent pas les rétrocessions programmées au budget du gouvernement national. La RDC n’a pratiquement pas de routes. Les routes de dessertes agricoles ne sont ni ouvertes ni entretenues. Les échanges économiques à travers le pays et au sein de chaque province sont quasi inexistants. Les budgets de 2019 et 2020 n’ont pas été réalisés de moitié. La liste n’est pas exhaustive", a déclaré Martin Fayulu.
En définitive, le constat est sans appel, martèle le président de l'ECIDé. D'après lui, il y a échec cuisant sur toute la ligne et les perspectives d’avenir ne sont guère reluisantes.
"Disons le franchement, la RDC est en
péril. Pendant ce temps, le régime FCC-CACH distrait l’opinion. On prend les mêmes acteurs responsables de l'échec et on les recycle dans une blanchisserie baptisée union sacrée", a indiqué le coordonnateur de la coalition de l'opposition LAMUKA.
Cette transhumance, conclut-il, que cultivent certains politiques congolais sans idéal est un véritable cancer pour notre pays.
Pour rappel, le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, à l'issue de ses consultations, annoncé la création de l'Union sacrée de la Nation. D'après le président Tshisekedi, cette union rassemble les Congolais soucieux du développement de leur pays.
Jephté Kitsita