Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a présidé le jeudi 10 septembre 2020, la réunion de sécurité. Un seul point était inscrit à l'ordre du jour. Il s'agit du phénomène de kidnapping des filles, mamans et jeunes hommes et l'insécurité croissante dans la ville de Kinshasa.
Prenant la parole, le commissaire provincial de la police ville de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo, a évoqué l'expérience du Nord-Kivu, tout en proposant de mettre en place un service de Call Center et d'alerte police. Une idée à laquelle a adhéré le directeur général de Airtel qui a promis, au nom de ses collègues, de coopérer conformément aux procédures légales en vigueur, rapporte la presse de l'hôtel de ville.
Pour sa part, le procureur de la Cour d'appel de Matete a souhaité qu'il soit désormais informé de toutes les opérations de transfert des prévenus pour le suivi. Il s'est engagé à collaborer avec la police nationale congolaise pour l'élaboration des dossiers de justice fiables.
Selon le ministre provincial de l'intérieur Sam Leka, l'autorité urbaine a proposé la mise en place d'une commission ad-hoc qui devra siéger en urgence dès ce vendredi, sous la supervision des ministres provinciaux de l'intérieur et de Transports avec la participation de la police nationale congolaise et les autres experts de l'autorité des régulations de télécommunication et Postes (ARTP).
Le REDOC de la ville de Kinshasa, le directeur de la DGM ainsi que d'autres services feront aussi partie de cette commission qui vise à examiner les voies et moyens de mettre fin à ces phénomènes dans la capitale.
Jephté Kitsita