Depuis la matinée de ce mercredi 29 juillet 2020, certains médias Congolais diffusent des informations selon lesquelles les visites seraient interdites au Centre Pénitentiaire de Rééducation de Kinshasa (Ex-prison de Makala) pour Vital Kamerhe.
Selon ces médias, seuls les avocats du directeur de cabinet du chef de l'État sont autorisés à rendre visite à leur client.
Contacté quant à ce par 7SUR7.CD, Me Jean-Marie Kabengela, un des conseils de Vital Kamerhe, affirme que jusqu'à hier, leur client avait reçu de la visite à Makala.
"C'est une information que je ne peux pas confirmer. Il a reçu des visites hier. Si c'est en étude, ça serait vraiment regrettable pour un État de droit, peut être que ce sont des choses qui se mijotent déjà. Du moins, jusqu'à hier, il recevait des visites", a déclaré Me Kabengela.
La semaine dernière, le directeur de cabinet du président Tshisekedi a reçu plusieurs visites en prison, dont celles de certaines personnalités politiques et religieuses de la République Démocratique du Congo.
À titre indicatif, le coordonnateur national du Front Commun pour le Congo (FCC) le professeur Néhémie Mwilanya et le secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) l'abbé Donatien Nshole, étaient à Makala pour lui rendre visite.
Pour rappel, le juge d'appel a, une fois de plus, rejeté la demande de mise en liberté provisoire introduite par Vital Kamerhe suite à la dégradation de son état de santé, selon ses avocats. Ces derniers ont promis d'aller en appel contre ce rejet à la Cour de Cassation.
Le procès en appel de Vital Kamerhe, également président de l'Union pour la Nation Congolaise (UNC), a été renvoyé au 7 août prochain.
Vital Kamerhe a été condamné à 20 ans des travaux forcés pour détournement des deniers publics dans le cadre du programme d'urgence de 100 jours du chef de l'État, dans son volet construction des maisons préfabriquées.
Jephté Kitsita