RDC : Le mandat de 7 membres du Collège de l'ARPTC expire le 31 mai  

Mardi 28 mai 2019 - 11:08
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arptc

Selon les agents de l'Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo, "ARPTC" qui se sont confiés à 7SUR7.CD, le 31 mai prochain marque la fin du mandat de 7 membres du Collège ce, disent-ils, conformément à la loi N°014/2002 du 16 octobre 2002 portant sa création.

Selon ladite loi, le Collège de l'ARPTC est composé de 7 membres dont un président, un vice-président et 5 conseillers. 

"Cette composition de l'ARPTC a été jugée nécessaire dans le souci d'élargir le cercle des décideurs au sein du Collège", soutiennent-ils.

Pour écarter le risque d'inféodation et de renforcer l'objectivité dans la prise des décisions dans ce secteur, le Parlement et le ministère ayant la Poste et les Télécommunications dans ses attributions, soumettent respectivement 2 et 3 candidats à la nomination des membres du Collège de l'Autorité de Régulation par le président de la République.

Rappelons par ailleurs que l'actuel Collège de l'Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo a été chapeauté par Oscar Manikunda Musata, Président  suspendu suite à la megestion et Odon Kasindi Maotela vice-président qui est actuellement président intérimaire.

Ce 31 mai 2019, est la date qui marque la fin du mandat de l’actuel Collège qui vient de passer jour pour jour 10 ans à la tête de cette structure sous la tutelle du Président de la République.

Les agents et cadres de l'ARPTC évoquent quelques points négatifs qui ont caractérisé ces 10 ans notamment le fait que l'Autorité de Régulation demeure toujours locataire malgré tous les prêts consentis auprès des banques pour la construction de son propre immeuble.

Ils appellent le prochain Collège à effectuer une mise à jour pour découvrir les inadéquations entre le profil des personnes et les fonctions occupées. "Ceci rendrait justice et privilégierait la méritocratie", affirment-ils.

Ils appellent également à un audit sérieux de la gestion du Collège "sortant" afin qu'il justifie toutes les dépenses qui ont été faites en 3 mois.

"Afin de ne pas laisser un vide juridique à la tête de cette institution en attendant la mise en place du Gouvernement et du bureau définitif du Sénat, nous appelons le chef de l’État à nommer le président et le vice-Président de cette structure pour respecter la loi  n°014/2002 du 16 Octobre  2002 portant création de l’ARPTC qui limite le mandat à 5 ans renouvelables une fois", concluent-ils.

Jephté Kitsita