Le monde se prépare à commémorer ce dimanche 2 novembre la journée mondiale contre les crimes faites aux journalistes. Cette célébration est consécutive à une récente décision prise par l’organisation des nations-unies-ONU pour lutter les différentes violations commises en l’endroit des professionnels des médias.
D’après cette résolution de l’ONU, dorénavant la journée du 2 novembre de chaque année sera consacrée à cette matière. Selon Joseph Popo Poto de programme des nations-unies pour le développement-PNUD dans une des conférences hebdomadaires de la MONUSCO, les nations-unies entendent à travers cette journée sensibiliser les pays membres à tout faire pour prévenir les crimes et autres actes de violation contre les professionnels et travailleurs des médias dans l’exercice de leur fonction.
«Ils doivent tout faire pour assurer la réédition des comptes et traduire devant la justice les responsables des crimes et autres actes de violation contre les journalistes et les professionnels des médias», a-t-il indiqué. Joseph Popo Poto a souligné que la tâche des cent quatre vingt treize Etats membres de l’organisation des nations-unies sera également de garantir et de protéger les victimes - professionnels des médias – de ces à avoir accès à des recours et à leurs moyens de défense. Il a ajouté que la coordination générale sur la commémoration de cette journée du 2 novembre de la lutte contre les violations faites aux professionnels des médias est attribuée à l’UNESCO. Ce cadre du PNUD a fait savoir que cette mission des nations-unies bénéficiera de la collaboration de différentes parties-prenantes concernées.
Il a précisé que différentes activités et actions seront organisées et menées à travers le monde-entier pour sensibiliser les populations sur la portée réelle de cette journée et conscientiser celles-ci sur les différentes valeurs et comportements prônés dans cette célébration. Joseph Popo Poto a souligné que cette résolution des nations-unies a une valeur historique dans l’évolution du monde. Il sied de noter que cette commémoration du 2 novembre est consécutive au constat fait sur les crimes commis contre les chevaliers de la plume et du micro dans l’exercice dans leur fonction. Selon ce constat au moins six cents journalistes ont été tués à travers le monde durant ces dix dernières années en exerçant son travail d’informer. Et chaque au moins un journaliste meurt à l’exercice de ses fonctions.
deo kokolo