Le microcosme politique congolais s’est enrichi d’une nouvelle formation politique dénommée « Mouvement Uni pour la Renaissance, la Réforme et l’Equité » (M.U.R.R.E). Officiellement lancé le samedi 2 janvier 2015 à la paroisse Notre-Dame de Fatima à Gombe, le MURRE, symbole de maturité et de la défense de notre pays, selon ses animateurs, est présidé par Freddy Koyagialo. « Nous nous voulons centristes et sommes prêts à travailler avec tout individu, parti politique, groupement politique ou plateforme politique qui œuvre pour le bien-être de nos populations et le développement de notre pays. Nous sommes l’arbre au milieu du village… », a-t-il expliqué d’entrée de jeu.
Parti incarnant les idées novatrices et courageuses des héros nationaux congolais, le MURRE se veut le porte-voix des cris des familles éprouvées de l’Est du pays, des déplacés de guerre, des fonctionnaires impayés, des enfants de la rue, des mamans et sœurs violentées pendant des années à travers la République par des forces obscures qui veulent « à tout prix aliéner le pays et faire du Congo un non État ».
Interrogé sur la nécessité de créer un nouveau parti politique, alors que l’environnement est déjà saturé, Freddy Koyagialo n’est pas allé par quatre chemins : « Il y a un déficit de leadership. Les représentants du peuple au parlement ont failli à leurs missions. Le Congo a besoin d’un autre leadership et surtout un nouveau ! ».
Concernant le principal sujet qui domine l’actualité, le « Dialogue national », le numéro 1 du MURRE a indiqué que dialoguer n’est pas synonyme de glisser. Pour lui, ceux qui sont dans le camp du refus, devraient plutôt y aller, car « on se dirige droit au mur ». D’ores et déjà, il a souligné que son parti et ses militants ne sont pas quémandeurs des postes, mais ont le souci de réunir les jeunes patriotiques autour d’un idéal : l’avenir du Congo.
Au nom du père !
Fils d’une illustre personnalité de l’histoire politique de notre pays, Freddy Koyagialo a tenu à éclairer l’opinion sur une question qui lui revient chaque fois qu’il s’entretient avec la base ainsi que les partenaires du parti : pourquoi n’avoir pas suivi les traces de son défunt père, Louis Alphonse Koyagialo, au sein du parti présidentiel, le PPRD ? « Mon père n’a pas seulement travaillé pour le pays, mais il était né pour travailler pour le pays. Il me disait toujours ‘fils, si tu veux faire de la politique, tu n’es pas obligé de me suivre. Agis selon tes convictions ! », a souligné le fils de ce bulldozer de la Territoriale nationale.
Détenteur d’un diplôme de Licence en polytechnique et d’un master en Business administration obtenus aux Etats-Unis, Freddy Koyagialo a indiqué qu’il avait décidé d’abandonner son confort et de rentrer au pays, car incapable de rester indifférent à la souffrance de son peuple. « Nous sommes en train de travailler et nous demandons au peuple de nous juger à travers les actions sur terrain… », a-t-il déclaré, avant d’inviter le peuple à l’amour de la patrie, à savoir choisir ses leaders, à faire de choix judicieux de ses représentants locaux, provinciaux et nationaux, sans appartenance tribale.
Tshieke Bukasa