Francophonie, Hollande a pesé de tout son poids pour barrer la route au Congo Brazza

Mardi 2 décembre 2014 - 13:24

François Hollande, président français est de ceux qui ont mal digéré la candidature de Denis Sassou, incarnée par le congolais Henri Lopez à la tête de la Francophonie. Pourtant, Henri Lopez figurait parmi les potentiels successeurs d’Adbou Diouf, suite
à sa maitrise de la langue de Voltaire. Sans compter les différentes responsabilités qu’il a jadis occupées au sein de l’Organisation inter nationale de la francophonie (OIF). Sassou tenait à la candidature de son compatriote pour des idées «ma-
chiavéliques» dont partagent ces deux hommes. La carte de Sassou voudrait à ce que Lopez brigue le poste du SG de l’OIF pour
qu’à son tour, il joue le rôle d’interlocuteur entre lui et la communauté internationale. Dans le but de se maintenir
au pouvoir. Le président avait même la bénédiction de ses paires Africains, notamment, Omar Bongo et Joseph Kabila, soupçonnés par la France d’avoir les ambitions communes de réviser leurs différentes Constitutions. Option que Hollande ne devrait
pas admettre. Raison pour laquelle, le président français a fait un grand lobbing pour que la Canadienne Michaêlle Jean succède à Diouf, bien qu’elle ne soit pas Africaine. Déçus, des dirigeants africains avaient souhaité qu’un africain succède à ce poste.
L’implication d’Hollande à la nomination de Michaêlle Jean confirme les hypothèses selon laquelle, le président du parti socialiste Français, Hollande mettre le bâton sous le roux aux dirigeants révisionnistes.

Hollande était claire dans son discours, à l’ouverture du xiv sommet de la francophonie, qui a fermé ses portes le dimanche 30 novembre à Dakar. Il a mit en garde d’autres «Compaoré». Pour lui, la France et l’OIF, soutiendront les peuples qui vont s’opposer à la révision des Constitutions. A Joseph Kabila d’en tirer les conséquences avant qu’il ne soit trop tard avec
l’opportunité que lui offrent les opposants et la communauté internationale de savoir quitter les chose avant qu’elles ne vous quittent. La vague de printempsnoir poursuit son chemin. Aux dirigeants africains de prendre le courage de se décider avant. Bony Yayi du Béni était le premier des dirigeants africains d’avoir affirmé que la Constitution de son pays sera respectée. Faurd Gnassigbé du Togo, l’a aussi affirmé. Des sources diplomatiques affirment que Paul Kagame va aussi se renoncer contre
un troisième mandat. Les projecteurs sont braqués du coté de la Rd-Congo et du Congo en face afin ces dirigeants se prononcent à
ce sujet. Kabila a donc intérêt de se prononcer contre un troisième mandat. Ça sera le seul héritage démocratique qu’il aura légué à la Rd-Congo qui a toujours souffert d’une alternance politique depuis les années 60. Kabila a tout le temps avec lui pour se prononcer. Surtout d’un coté ça grogne au sein de sa famille politique avec le MSR, deuxième parti phare de la majorité qui s’est opposé à la révision. De l’autre coté, les opposants et la société civiles se rangent en ordre de batail si la mouvance présidentielle persistait sur le maintient de Kabila audelà de 2016

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