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Dans une communication faite hier devant les cadres et militants de son parti, l’ex-coordonateur du MNS promet de réserver ce mercredi un accueil massif et chaleureux à Etienne Tshisekedi. François Muamba prendra part active au meeting du 31 juillet et compte apporter sa contribution aux idées, aux autres actions autant qu’au rayonnement des structures de la nouvelle structure de l’Opposition.
Un poids lourd dans les escarcelles d’Etienne Tshisekedi. Autant le dire. Le " Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement " peut, à partir d’hier lundi 25 juillet, compter sur François Muamba Tshishimbi. L’ex-coordonateur du Mécanisme national de suivi (MNS) de l’Accord-cadre a choisi son camp. Cet ancien pionnier de l’UDPS milite désormais pour ce nouveau mouvement né du Conclave de Genval, à Bruxelles. Le Républicain François Muamba et l’Alliance pour le développement et la République (Adr) sont de retour… sur la vraie scène politique de l’Opposition.
" Et puisqu’il faut nous assumer en tant que patriotes républicains membres de l’Adr, ensemble, ici et maintenant, nous proclamons notre adhésion au Rassemblement né à Genval". C’est sur ce ton que François Muamba annonce son engagement et naturellement de son parti, l’Adr dans une salle d’Africana Palace remplie comme un œuf. Pas seulement.
Le Républicain décrète, par conséquent, trois décisions. Il s’agit de la mobilisation de l’Adr pour réserver à Etienne Tshisekedi et aux autres membres du Rassemblement qui l’accompagnent un accueil massif et plus que chaleureux. En présence de Bruno Tshibala (UDPS), modérateur du Rassemblement, Lisanga Bonganga, coordonateur de la Coalition des alliés de Tshisekedi et Laurent Batumona, membre du comité des sages du Rassemblement, François Muamba promet d’apporter sa contribution aux idées, aux autres actions autant qu’au rayonnement des structures du Rassemblement.
Face à ce qu’il considère comme un Dialogue de plus ou un Dialogue de trop, François Muamba trouve la réponse dans les Accords de Sun City. Mais, poursuit-il, " le temps même pour appliquer la recette Sun City n’est plus notre allié ". Alors que faire ?, s’interroge-t-il.
Il rappelle tout de même qu’alors qu’il se trouvait à la tête du MNS, il avait pris, en août 2014, " l’initiative de promouvoir une réconciliation nationale qui serait compatible avec le Pacte républicain " RAISON D’UNE DEMISSION
Pas question pour le président de l’Adr de ne pas faire allusion à sa démission du MNS au risque d’entretenir le malentendu. " Une démission à une fonction politique, est un acte qui relève certes de l’éthique, mais en l’occurrence, celle-ci n’a rien de personnel ", explique François Muamba faisant allusion à la "responsabilité collective qui nous incombe quant au devenir de notre pays et à la qualité de l’héritage politique que nous voulons léguer à nos enfants ".
" Et, puisqu’il s’agit de défendre le pacte républicain de Sun City et puisqu’il n’y a pas lieu de réinventer la roue, à nos yeux cette roue existe à la fois par la feuille de route Etienne Tshisekedi, l’ensemble des résolutions arrêtées à Genval et celles subséquentes en ce compris le communiqué du 24 juillet portant récusation du facilitateur ".
" A mes yeux, il s’agissait d’actionner cette disposition comme un outil prévisionnel de recherche d’apaisement au regard de ce qui risquerait de se passer en 2016 si les choses restaient en l’état ", argue Muamba.
Comme pour répondre à la question " qui est qui ou qui a fait quoi pour ce processus ?", François Muamba reconnaît avoir une l’avantage de rencontrer notamment le président de l’UDPS en septembre 2014 pour lui faire part de ma démarche ". C’est à partir de ce contact et de ceux subséquents que " les émissaires du pouvoir ont rencontré, à deux reprises en Italie et en Espagne, une délégation de l’UDPS durant l’année 2015 ", confie Muamba, reconnaissant que les deux parties ne se sont pas accordées quant au sort à réserver au " Pacte républicain ".
Initiateur de ces rencontres entre le pouvoir et l’UDPS, le président de l’Adr s’est ainsi décidé à tirer toutes les conséquences qui résulteraient de ce qu’il appelle " échec ". D’où, le sens de la " décision républicaine "qu’il a prise. Décision qui, du reste, a fait l’objet de sa lettre adressée au chef de l’Etat le 4 juillet dernier. Rachidi MABANDU
Le Républicain décrète, par conséquent, trois décisions. Il s’agit de la mobilisation de l’Adr pour réserver à Etienne Tshisekedi et aux autres membres du Rassemblement qui l’accompagnent un accueil massif et plus que chaleureux. En présence de Bruno Tshibala (UDPS), modérateur du Rassemblement, Lisanga Bonganga, coordonateur de la Coalition des alliés de Tshisekedi et Laurent Batumona, membre du comité des sages du Rassemblement, François Muamba promet d’apporter sa contribution aux idées, aux autres actions autant qu’au rayonnement des structures du Rassemblement.
Face à ce qu’il considère comme un Dialogue de plus ou un Dialogue de trop, François Muamba trouve la réponse dans les Accords de Sun City. Mais, poursuit-il, " le temps même pour appliquer la recette Sun City n’est plus notre allié ". Alors que faire ?, s’interroge-t-il.
Il rappelle tout de même qu’alors qu’il se trouvait à la tête du MNS, il avait pris, en août 2014, " l’initiative de promouvoir une réconciliation nationale qui serait compatible avec le Pacte républicain " RAISON D’UNE DEMISSION
Pas question pour le président de l’Adr de ne pas faire allusion à sa démission du MNS au risque d’entretenir le malentendu. " Une démission à une fonction politique, est un acte qui relève certes de l’éthique, mais en l’occurrence, celle-ci n’a rien de personnel ", explique François Muamba faisant allusion à la "responsabilité collective qui nous incombe quant au devenir de notre pays et à la qualité de l’héritage politique que nous voulons léguer à nos enfants ".
" Et, puisqu’il s’agit de défendre le pacte républicain de Sun City et puisqu’il n’y a pas lieu de réinventer la roue, à nos yeux cette roue existe à la fois par la feuille de route Etienne Tshisekedi, l’ensemble des résolutions arrêtées à Genval et celles subséquentes en ce compris le communiqué du 24 juillet portant récusation du facilitateur ".
" A mes yeux, il s’agissait d’actionner cette disposition comme un outil prévisionnel de recherche d’apaisement au regard de ce qui risquerait de se passer en 2016 si les choses restaient en l’état ", argue Muamba.
Comme pour répondre à la question " qui est qui ou qui a fait quoi pour ce processus ?", François Muamba reconnaît avoir une l’avantage de rencontrer notamment le président de l’UDPS en septembre 2014 pour lui faire part de ma démarche ". C’est à partir de ce contact et de ceux subséquents que " les émissaires du pouvoir ont rencontré, à deux reprises en Italie et en Espagne, une délégation de l’UDPS durant l’année 2015 ", confie Muamba, reconnaissant que les deux parties ne se sont pas accordées quant au sort à réserver au " Pacte républicain ".
Initiateur de ces rencontres entre le pouvoir et l’UDPS, le président de l’Adr s’est ainsi décidé à tirer toutes les conséquences qui résulteraient de ce qu’il appelle " échec ". D’où, le sens de la " décision républicaine "qu’il a prise. Décision qui, du reste, a fait l’objet de sa lettre adressée au chef de l’Etat le 4 juillet dernier. Rachidi MABANDU