La RDC est déterminée à opter pour l’intégration régionale de tous ses secteurs économiques dans le cadre du COMESA, Après l’adoption de 217 normes COMESA sur les 370 que comporte cette structure, des experts congolais de cinq secteurs de l’industrie concernés examinent pour adoption, la cinquante de normes qui reste pour chercher à profiter pleinement de son appartenance au COMESA.
Le ministre de l’Industrie, Germain Kambinga, a procédé hier lundi 21 septembre, à l’ouverture de l’atelier de sensibilisation à l’harmonisation des normes et du régime commercial simplifié du Marché commun d l’Afrique de l’Est et austra1e (COMESA.). Il est question d travaux d’adoption de plus d moins cinquante (50) normes COMESA en normes nationales. Ces travaux, qui iront jusqu’au 29 septembre, se déroulent au centre Caritas Congo dans commune de Barumbu, à Kinshasa.
Cet atelier est financé par le 10ème Fonds européen de développement de l’Union européenne dans le cadre des mécanismes d’appui à l’intégration régionale/Facilités d’ajustement (projet PMIR/COMESA). Il réunit une centaine d’experts des ministères de l’Industrie, de l’Agriculture ayant aussi en charge la rêche et l’Elevage, de l’Environnement, de la Recherche scientifique ainsi que de l’Office congolais de contrôle (OCC), de la Société nationale d’électricité (SNEL), de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP), de l’Office des routes; du Fonds national d’entretien routier (FONER) et de l’Association de consommateurs des produits vivriers.
La cinquantaine de normes COMESA à examiner, harmoniser et adopter concerne cinq secteurs de l’industrie, à savoir l’électricité, l’agro-alimentaire, la conformité et le management de qualité, les produits cosmétiques et les emballages plastiques. Pour ce faire, les participants sont répartis en sous-commission par secteur.
A noter que, sur un total de 370 normes COMESA, 217 Ont déjà été adoptés par la RDC depuis 2008, année à laquelle ce pays s’est engagé à harmoniser ces normes avec celles nationales. Année à laquelle aussi « le COMESA a lancé une union douanière qui suppose 1‘application par tous les pays membres, d’un tarif extérieur commun et la libre circulation des biens entre les pays sans obstacle interne ».
A signaler également qu’en dépit de son positionnement géographique central dans la région, la RDC «n ‘a pas encore été en mesure de profiter des avantages de l’intégration régionale ».
Pourtant, elle a « un rôle majeur à jouer dans la région, en raison de sa position exceptionnelle et à son appartenance à quatre communautés économiques régionales ». malheureusement, « la performance de l’intégration commerciale du pays resté faible. La part du marché africain sur les exportations de la RDC représente moins de 10% du commerce total du pays, en termes de valeur ».
Cette situation s’explique par le fait qu’à propos de l’harmonisation de normes nationales avec celles du COMESA, «la RDC a connu des difficultés dans leur développement. Cette harmonisation a ralenti la croissance de ses industries et de son commerce, en particulier pour l’exportation ».
Olivier DIOSO