L’évolution économique actuelle de la République Démocratique du Congo ans après son indépendance est prometteuse. Le pays a connu des avancées notables de 1960 à ce jour malgré des nombreux obstacles qui jonchent le chemin de la croissance économique. Avec une monnaie stable, le taux d’inflation inférieur à 1% et tant d’autres améliorations susceptibles au développement, le peuple congolais peut espérer à un avenir meilleur. Cette nouvelle a été confirmée par le gouverneur de la Banque Centrale du Congo, Déogratias Mutombo Mwana Nyembo, lors du point de presse qu’il a animé, vendredi 10juillet2015, après avoir présidé la sixième réunion ordinaire de l’année en cours du Comité de Politique Monétaire.
“Il est vrai de reconnaitre que la RDC a connu un tournage historique par rapprit à son économie dès son accession à l’indépendance à ce jour “, a déclaré le gouverneur de la 8CC.
Actuellement, le pays étant dirigé sous l’impulsion du chef de l’Etat, Joseph Kabila et ses collaborateurs matures, engagés et responsables, une gestion publique responsable et sage a été mise sur pied pour développer le pays, a insisté l’autorité monétaire.
C’est depuis 2002 que les reformes structurelles sur le plan politique, social et économique ont été mises en œuvre pour une forte croissance. Le gouverneur Déogratias Mutombo a pour sa part, indiqué que 14 ans de la moyenne de croissance soit 6,8%, est une période d’âge d’or que le pays n’a jamais réalisé depuis son indépendance. Les années antérieures, a-t-il dit, le pays a connu de croissance faible de 3,6% parfois de 2% voire de 3% et cela d’une période à une autre. Il est même plongé en enfer pendant une douzaine d’année dès 1989 où on a parlé de la destruction du tissu économique avec des dirigeants pas très responsables qui ont sacrifiés la population.
Obstacles : défis à relever
Malgré des nombreuses avancées qu’a réalisées le pays pour sa croissance économique, les dirigeants congolais ont intérêt de poursuivre cette action pendant 5 à 10 ans pour parler de la transformation structurelle de la RDC. Ces derniers sont appelés à relever les défis pour atteindre les objectifs fixés. Ces défis sont notamment l’accès à l’énergie, à l’eau potable, l’insuffisance des infrastructures de transport de communication, le financement insuffisant de l’économie, l’accès gratuit à l’enseignement primaire, réduction de la mortalité infantile et maternelle etc... Certains de ces objectifs du millénaire ont été atteints mais pas tous. D’où, il faut continuer le combat pour gagner le pari.
La promotion du secteur de la Micro finance s’impose
Vu le volume de épargne collecté de crédit et de dépôts alloués à l’économie qui se trouve à un niveau bas par rapport à l’échelle subsaharienne, il est temps d’œuvrer pour la promotion du secteur de la Micro finance à travers principalement l’assistance technique et financière afin de développer les institutions financières et de promouvoir l’inclusion financière.
Pour lui, l’avènement du fonds de l’inclusion financière va permettre d’accélérer l’atteinte des résultats de la stratégie nationale de l’inclusion financière et même le financement des micros et petites et moyennes entreprises. Cela se fera dans la mesure où ce fonds non seulement va transiter les produits de financement des banques et institutions financières mais aura apporté également une assistance technique et financière de manière à renforcer la gouvernance et le portefeuille de ces dernières.
Concernant les thématiques développés sur “ émergence et professionnalisation du secteur de la micro finance “, lors des ateliers organisés par l’Association Professionnelle des Coopératives d’Epargne de Crédit(APROCE) et l’Association Nationale des Institutions de la micro finance, la BCC, partenaire au développement a émis le vœu de voir ce genre d’initiative se poursuivre pour une véritable émergence et professionnalisation des institutions de la micro finance.
Cette occasion a permis aux actionnaires, promoteurs et gestionnaires des établissements de la micro finance de faire un examen approfondi de leurs points forts et faibles de manière à améliorer la gestion des coopératives et des institutions de la micro finance.
Le secteur de la micro finance joue un rôle très important dans la promotion de l’inclusion financière et même dans le financement du développement du pays “, a déclaré le patron de l’institut d’Emission.
Il a démontré quelques exploits de ce secteur qui en 2014, a collecté un volume d’épargne de plus ou moins 173 millions de dollars américains soit 49% de l’ensemble de l’épargne collecté par le système financier national.
Par Bibiche Mungungu