Le secrétaire général de la Majorité présidentielle, Aubin Minaku est monté au créneau pour dénoncer et rejeter totalement les résolutions du conclave de Bruxelles qui sont constitutives, selon lui, d’une tentative de coup d’état. Il rappelle que l’esprit et la lettre de cet acte d’engagement est un véritable putsch. Chercher à mettre un président de transition, une constitution de transition et une transition avec le partage des pouvoirs est une violation grave de la constitution, tonne Minaku. Le président de l’assemblée nationale s’indigne qu’au moment où la Ceni se prépare pour lancer l’opération d’enrôlement des électeurs, certains congolais s’amusent à contourner le schéma électoral et démocratique. Il met en garde ceux qui cherchent à contourner les élections par des raccourcis afin d’accéder de manière illégale au pouvoir. A la Majorité, il est clair que cette démarche est un coup d’état. Ainsi, la famille politique du chef de l’état dénonce et fustige toute approche insurrectionnelle tendant au renversement des institutions démocratiquement élues en violation des dispositions pertinentes de la constitution. Elle tient absolument au respect de l’ordre institutionnel installé de façon démocratique conformément à la constitution ainsi qu’à la souveraineté du peuple congolais. Aubin Minaku affirme que seul le schéma du dialogue peut amener le pays au bon port. Le facilitateur Edem Kodjo est invité à poursuivre le processus de mise en place du comité préparatoire et de la convocation du dialogue proprement dit. Le mandat de M. Edem Kodjo tel que défini par l’Union Africaine ne contrarie en rien la résolution 2277, explique Aubin Minaku. La Majorité présidentielle demande à la commission électorale nationale indépendante d’accélérer la machine pour doter le pays d’un fichier électoral transparent, crédible et inclusif reprenant notamment les dix millions de nouveaux majeurs et les congolais à la diaspora. 56 ans après l’indépendance de la RDC, la Majorité déplore que l’opposition utilise les mêmes méthodes et pratiques décriées des années 60 et 90 qui ont semé le chaos et mis en mal le processus démocratique au pays. Minaku invite les congolais à ne pas céder aux prophètes des malheurs et aux pécheurs en eau trouble. Pour lui, la population doit se ranger derrière le président Joseph Kabila qui s’est inscrit sur la voie de la paix, de l’unité, de l’émergence et de la préservation des acquis démocratiques.