Société

L’ONG internationale Human Rights Watch (HRW) demande au gouvernement de la RDC de libérer «immédiatement» vingt-neuf enfants anciens soldats détenus depuis l’année dernière dans la prison militaire d’Angenga, dans la province de la Mongala. « Nous appelons les autorités congolaises à libérer ces enfants pour qu’ils soient réinsérés dans la vie civile », a affirmé lundi 4 avril, la chercheuse à Human Rights Watch, Ida Sawyer, dans un entretien  à Radio Okapi.

Dans le livre de Malachie, chapitre 1, verset 6 : il est écrit : « Un fils honore son père, et un serviteur son maître … » Après tant d’années au service de l’Eglise Protestante, l’Evêque Marini, Président de l’Eglise du Christ au Congo est en route pour sa retraite. Il devra être rompu par l’Eglise.  

Le ministre de la Culture et des Arts, M. Banza Mukalay Nsungu, est aussi un écrivain dont le talent et l’inspiration sont loin de tarir. L’élu de la ville de Lubumbashi (4 législatures) vient encore de le démontrer en publiant un nouveau livre intitulé  » Histoire de l’Union pour le Développement du Congo « , UDCO, parti politique membre de la Majorité (MP) dont l’implantation dans toutes les provinces du pays est le fruit d’un travail de titan abattu par ce politicien chevronné.

Boma, première capitale de l’Etat Indépendant du Congo, connaît depuis un certain temps une forte criminalité. Celle-ci est orchestrée par des bandits munis d’armes blanches communément appelés  » Kuluna  » provenant généralement de Kinshasa. Curieusement, parmi ces hors la loi figure un étudiant en 2ème graduat électronique de l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA/Ndolo) qui, contre toute attente, passe aussi pour l’acteur principal de ce groupe. Il s’agit de l’étudiant Mpela Lukemba, très connu sous le sobriquet de  » Guydo « .

Caniveaux bouchés par des immondices jetées volontairement par des populations, séparateurs brisés par des automobilistes inconscients, trottoirs pour piétons violés délibérément par des conducteurs, etc. Telles sont les images récurrentes de la dégradation de la propriété publique qui dominent au quotidien l’univers kinois, sans émouvoir les témoins et observateurs immédiats. Quelles sont les causes et les remèdes aux détériorations anormales et tout à fait précoces de nos infrastructures ?

Des ressortissants de la RDC refoulés de Brazzaville il y a deux ans et qui ont construit des abris de fortune près du stade cardinal Malula à Kinshasa se plaignent de leurs conditions de vie. Un reporter de Radio Okapi qui s’y est rendu a vu un lac artificiel de près de 5 mètres de circonférence se former entre les habitations construites par les refoulés et la chaussée de l’avenue Kabambare. Quand il pleut, ces familles éprouvent des difficultés pour se protéger.

Dans une correspondance adressée samedi 2 avril à  la section Droits de l’homme de la Monusco/Kisangani, la société civile du territoire de Wamba (Socidewa) dans la province du Haut-Uele a dénoncé le pillage des biens de la population du village Bapoa par des braconniers. Tandis que des femmes ont été violées  dans les villages Opiko, Baza et Agoyo, à plus de cinq cents Kilomètres au Nord-Est de Kisangani.

La population de la localité de Mbobero dans le territoire de Kabare (Sud-Kivu) dénonce l’existence de multiples barrières routières dans leur entourage. Ils l’ont signifié dans une lettre  adressée le 29 mars aux autorités étatiques afin de l’épargner de ces tracasseries des certains agents de l’ordre. Les autorités territoriales reconnaissent cette situation, promettant de s’y atteler. La même situation est décriée dans les territoires de Walungu et Kalehe.

Des habitants de Bunia en Ituri ont fustigé samedi 2 avril la mauvaise qualité de l’éclairage public implanté sur le Boulevard de libération par l’entreprise Société commerciale de transport et de commissionnaire au Congo (Socotransco). Le cout total de ce projet qui concerne aussi d’autres coins de l’Ituri est estimé à 1 875 000 de dollars américains. C’est depuis quelques jours que les poteaux lumineux implantés le long de l’artère principale de Bunia ne s’allument plus. Cette situation qui pousse certains habitants à se poser des questions sur l’avenir de ce projet.

Près de 400.000 épargnants risquent de tout perdre suite à la faillite de la Biac. Nouvelle tension mais à qui profite le crime ? “Si rien n’est fait dans les quatre ou cinq prochains jours, la banque sera en faillite et près de 400.000 épargnants auront tout perdu, ce qui représente au moins 4 millions de foyers et 5.000 PME. Les dégâts vont être colossaux et la grogne, ajoutée au climat politique tendu, pourrait vite dégénérer. A Kinshasa, on est sur une poudrière” , explique un homme d’affaires congolais qui craint la contagion à d’autres banques.