L’Association pour la protection de l’environnement intégral (APEI) a découvert, samedi 3 septembre, des engins explosifs non explosés dans le secteur de Dongo, dans province du Sud-Ubangi.
Sécurité
Vingt policiers ont été blessés, dont neuf grièvement, samedi 3 septembre à Bulungu, dans la province du Kwilu. Selon plusieurs témoignages, ces policiers ont été blessés lors de la marche de protestation organisée par la société civile pour exiger l’érection de Bulungu-jusqu’ici commune rurale-en ville.
Les mêmes sources indiquent que huit autres civils ont aussi été grièvement blessés.
Trente-trois détenus présentés comme « dangereux » se sont évadés, jeudi 1er septembre de la prison de Boende dans la province de la Tshuapa, renseignent les sources locales. Seuls deux prisonniers sur les trente-cinq qui étaient incarcérés au bloc A de cette maison carcérale sont restés en prison.
Ces prisonniers se sont évadés par un trou ouvert dans le mur, alors qu’il pleuvait abondamment à Boende.
Les FARDC ont mené, du 25 au 31 août, dans la chefferie de Bwito en Territoire de Rutshuru(Nord-Kivu),une opération militaire contre des groupes armés qui sévissent dans ce territoire. Six rebelles FDLR ont été tués, quinze ont été capturés, annoncent les sources militaires.
Cette opération a aussi permis aux forces loyalistes d’interpeller quarante-six dépendants de ces rebelles, dont douze enfants.
Le chef de la MONUSCO, Maman Sidikou, a émis mardi 30 août le vœu de voir la question de l’insécurité dans l’Est de la RDC être traitée au dialogue qui s’ouvre jeudi afin qu’une solution globale soit dégagée.
Lors d’une rencontre avec les responsables des confessions religieuses et la société civile des villes de Beni et Butembo, M. Sidikou a expliqué :
«Le déplacement des populations, les tensions interethniques. Les solutions ne relèvent pas d’une force militaire… il faut gérer ces questions-là de façon plus globale.
La communauté islamique de la RDC, antenne du Nord-Kivu, a lancé ce mardi à Goma une campagne pour la paix et le développement qui va s’étendre dans tous les territoires du Nord Kivu dont Beni, Butembo, Lubero, Rutshuru, Masisi et Walikale.
L’objectif de cette campagne, précisent les responsables de cette communauté religieuse, est de dénoncer et chercher des pistes de solutions aux différents crimes commis à l’Est de la RDC, lesquels ternissent l’image de la religion musulmane.
Cette campagne vise également à rassurer l’opinion sur l’inexistence de conflits religieux au Nord Kivu et à
Plusieurs villages du territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, occupés jadis par les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), ont été récupérés par les commandos des Forces armées de la RDC.
Dimanche, une unité de commandos a patrouillé dans les villages de Kambi ya Miba, Totolito et Mbau situés à plus de 40 km au nord-est de la ville de Beni.
En visite avec le Nonce apostolique à Rwangoma, quartier de Beni où une cinquantaine de personnes ont été massacrées il y a une quinzaine de jours, le chef de la MONUSCO, Maman Sidikou a déclaré que le discours et la compassion ne suffisent plus pour mettre fin aux massacres des civils dans le territoire de Beni.
«Il est évident que pour la MONUSCO, le discours, la compassion ne suffisent plus.
Les militaires du 3315e régiment des forces armées de la RDC (FARDC) ont arrêté durant la nuit du dimanche à lundi 29 août dans le territoire de Katana (Sud-Kivu) près de quatre-vingts personnes qui possédaient dans leurs domiciles une importante quantité de munitions et tenues militaires. Vingt-neuf d’entre elles ont été déférées devant la justice.
D’après des sources sécuritaires, leur interpellation est intervenue au cours d’une opération de bouclage que l’armée a menée dans six villages de Katana, dont Mwanda, Chegera, Kabushwa, Chahoboka et Cibimbi.
Plusieurs cas d’insécurité sont signalés depuis deux semaines dans les villes de Matadi et Boma ainsi que ses environs, ont rapporté sources sécuritaires provinciales lundi 29 août. Ces actes criminels sont attribués aux ex-prisonniers ayant bénéficié de la grâce présidentielle.
Un agent de l’ordre a été poignardé il y a une semaine par des bandits qu’il a reconnu avoir arrêtés pour vol à l’arme blanche.
Plusieurs autres cas des vols à mains armées ont été enregistrés.